OFLOCET 200mg/40ml, 氧氟沙星氯化钠注射液 OFLOCET 1,5mg/0,5ml Solution auriculaire Boîte de 20 Récip 氧氟沙星氯化钠注射液 ANSM - Mis à jour le : 30/04/2013 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT OFLOCET 200 mg/40 ml, solution injectable pour perfusion 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE Ofloxacine ................................................................... 200 mg Pour 40 ml de solution injectable. Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1. 3. FORME PHARMACEUTIQUE Solution injectable pour perfusion. 4. DONNEES CLINIQUES 4.1. Indications thérapeutiques OFLOCET 200 mg/40 ml solution injectable en perfusion est indiqué chez l’adulte dans le traitement des infections suivantes (voir rubriques 4.4 et 5.1). Une attention particulière doit être portée aux informations disponibles sur la résistance bactérienne à l’ofloxacine avant d'initier le traitement. Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens Chez l’adulte Infections sévères dues à des bacilles à Gram négatif et dues à desstaphylocoques sensibles dans leurs manifestations: ·septicémiques, ·respiratoires, ·ORL chroniques, ·urinaires, y compris prostatiques, ·de l’appareil génital, ·osseuses et articulaires, ·cutanées, ·abdominales et hépatobiliaires. Situations particulières Traitement curatif de la maladie du charbon. Au cours du traitement d'infections à Pseudomonas aeruginosa et à Staphylococcus aureus, l'émergence de mutants résistants a été décrite et peut justifier l'association d'un autre antibiotique. Une surveillance microbiologique à la recherche d'une telle résistance doit être envisagée en particulier en cas de suspicion d'échec. L'emploi d'ofloxacine dans les infections graves, notamment bactériémiques à Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter, est déconseillé. 4.2. Posologie et mode d'administration Posologie Adultes Chez le sujet aux fonctions rénales normales 400 mg/jour répartis en deux perfusions espacées de 12 heures. Cette posologie peut être augmentée jusqu'à 600 mg/jour chez les malades de poids élevé et/ou en cas d'infections sévères notamment chez l'immunodéprimé ou en cas d'infection d'origine nosocomiale à germes à Gram négatif multirésistants tels que Pseudomonas, Acinetobacter et Serratia. Pour ces derniers germes ainsi que pour Staphylococcus aureus, l'association à un autre antibiotique adapté au germe causal, est recommandée. Situations particulières Maladie du charbon: traitement curatif des personnes symptomatiques devant recevoir un traitement parentéral, avec relais par voie orale dès que l'état du patient le permet: 800 mg/jour en deux perfusions suivis par voie orale par 800 mg/jour en deux prises. La durée du traitement est de 8 semaines. Chez le sujet âgé L’âge en lui-même n’impose pas une adaptation posologique de l’ofloxacine. Cependant, il convient d'adapter la posologie au degré de l'insuffisance rénale (voir rubrique 4.4 Allongement de l’intervalle QT). Chez le sujet insuffisant rénal Il convient d'adapter la posologie au degré de l'insuffisance rénale en espaçant les doses: ·Insuffisance rénale légère ou modérée (clairance de la créatinine supérieure à 20 ml/min): une perfusion de 200 mg toutes les 24 heures. ·Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure ou égale à 20 ml/min): une perfusion de 200 mg toutes les 48 heures. Il est conseillé de procéder à un contrôle des taux sériques du principe actif chez les insuffisants rénaux et les hémodialysés. Chez le sujet insuffisant hépatique (par exemple, cirrhose avec ascite) Il est recommandé de ne pas dépasser la dose maximale journalière de 400 mg d’ofloxacine en raison d’une possible diminution de l’excrétion. Mode d'administration Voie injectable. Ce médicament ne doit être administré que par voie veineuse en perfusion LENTE de 30 minutes pour 200mg de solution d’ofloxacine à injecter. 4.3. Contre-indications Ce médicament ne doit jamais être utilisé : ·chez les patients ayant une hypersensibilité à l'ofloxacine, à d’autres quinolones ou à l’un des composants de ce médicament (voir rubrique 6.1), ·chez les patients épileptiques, ·chez les patients avec antécédents de tendinopathie liée à l’administration de quinolones, ·chez les enfants ou adolescents en période de croissance*, ·chez les femmes enceintes ou qui allaitent*. *à partir des données observées en expérimentation animale, un risque d’atteinte du cartilage chez des êtres en croissance ne peut pas être complètement exclu. 4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi Infections dues aux streptocoques et au pneumocoque Compte tenu du niveau de sensibilité des streptocoques et du pneumocoque à l'ofloxacine, l’ofloxacine n’est pas le traitement de première intention des infections dues aux streptocoques et au pneumocoque. Infections urinaires La résistance de Escherichia coli aux fluoroquinolones (pathogène le plus fréquemment responsable des infections urinaires) varie au sein de l’Union Européenne. Les prescripteurs doivent prendre en considération la prévalence locale de la résistance de Escherichia coli aux fluoroquinolones. Infections de l'appareil génital Les infections de l’appareil génital peuvent être dues à des souches de Neisseria gonorrhoeae résistantes aux fluoroquinolones. Hypersensibilité Des réactions d’hypersensibilité et d’allergie ont été rapportées avec les fluoroquinolones après la première administration. Des réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes peuvent mettre en jeu le pronostic vital même dès la première prise. Dans ces cas, l’ofloxacine doit être interrompue et un traitement adapté (par exemple traitement du choc) doit être mis en place. Infections à Clostridium difficile Une diarrhée, particulièrement si elle est sévère, persistante et/ou hémorragique, survenant pendant ou jusqu’à 10 semaines après un traitement par ofloxacine, peut être le signe d'une colite associée aux antibiotiques. Si une colite pseudo-membraneuse est suspectée, l’ofloxacine doit être immédiatement interrompue. Une antibiothérapie spécifique adaptée doit être initiée dans les meilleurs délais. L'utilisation de médicaments inhibant le péristaltisme est contre-indiquée dans cette situation. Patients prédisposés aux convulsions Comme avec d’autres quinolones, l’ofloxacine doit être utilisée avec grande prudence chez les patients prédisposés aux crises convulsives. Ces patients peuvent présenter des lésions pré-existantes du système nerveux central, et recevoir un traitement concomitant par le fenbufène, des anti-inflammatoires non stéroïdiens comparables ou des médicaments abaissant le seuil épileptogène comme la théophylline (voir rubrique 4.5). En cas de crises convulsives, le traitement par ofloxacine doit être interrompu. Tendinites Les tendinites, rarement observées, peuvent parfois conduire à une rupture touchant plus particulièrement le tendon d'Achille. Les personnes âgées sont plus sujettes aux tendinites. La rupture du tendon semble être favorisée par la co-administration de corticoïdes. Si une tendinite est suspectée, le traitement par ofloxacine doit être arrêté immédiatement. Un traitement approprié (par exemple immobilisation) doit être initié sur le tendon atteint. Patients insuffisants rénaux Du fait de l'excrétion essentiellement rénale de l'ofloxacine, la posologie doit être adaptée chez les sujets présentant une altération de la fonction rénale (voir rubrique 4.2). Patients avec antécédents de troubles psychotiques Des réactions psychotiques ont été rapportées chez des patients prenant des fluoroquinolones dont l’ofloxacine. Dans certains cas, ces réactions ont évolué vers des idées suicidaires ou vers des attitudes de mise en danger du patient lui-même incluant des tentatives de suicide parfois après une seule dose. Dans les situations où un patient développe ces réactions, l'ofloxacine doit être arrêtée et des mesures appropriées doivent être instituées. L’ofloxacine doit être utilisée avec précaution chez les patients aux antécédents de troubles psychotiques ou chez les patients ayant des troubles psychiatriques. Patients insuffisants hépatiques / avec des altérations graves du foie L’ofloxacine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une altération de la fonction hépatique car le traitement peut provoquer des lésions du foie. Des cas d’hépatites fulminantes pouvant conduire à une insuffisance hépatique (y compris à issue fatale) ont été rapportés avec l’ofloxacine. Les patients doivent être avisés d’arrêter le traitement et de contacter leur médecin si des signes et des symptômes de maladie hépatique apparaissent tels qu’une anorexie, un ictère, une coloration foncée des urines, un prurit ou un abdomen douloureux à la palpation (voir rubrique 4.8). Patients traités par antivitamine K Compte tenu de l’augmentation éventuelle des résultats de tests de coagulation (Temps de Quick/INR) et/ou des saignements chez des patients traités par fluoroquinolone dont l’ofloxacine, en association avec des traitements antivitamine K (par exemple la warfarine), les tests de coagulation doivent être contrôlés lorsque ces médicaments sont administrés de façon concomitante à l’ofloxacine (voir rubrique 4.5). Myasthénie L'ofloxacine doit être utilisée avec prudence chez les patients atteints de myasthénie. Prévention de la photosensibilité En raison du risque de photosensibilité, l'exposition au soleil et aux rayonnements ultraviolets doit être évitée pendant la durée du traitement par ofloxacine. Infections secondaires Comme avec d’autres antibiotiques, l’utilisation d’ofloxacine, en particulier pendant une période prolongée, peut favoriser la croissance de souches non sensibles. Une évaluation répétée de l’état du patient est essentielle. Si une infection secondaire se développe pendant le traitement, des mesures appropriées doivent être prises. Une émergence de résistance ou une sélection de souches résistantes est possible en particulier lors de traitements au long cours et/ou d'infections nosocomiales, notamment parmi les staphylocoques et les Pseudomonas. Troubles cardiaques La prudence est recommandée lors d’un traitement par fluoroquinolones, y compris l’ofloxacine, chez des patients présentant des facteurs de risques connus pour allonger l’intervalle QT tels que : ·un syndrome du QT long congénital, ·un traitement concomitant avec des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT (par exemple, les anti-arythmiques de classe IA et III, les antidépresseurs tricycliques, les macrolides, les antipsychotiques), ·un déséquilibre électrolytique non corrigé (par exemple, l’hypokaliémie, l’hypomagnésémie), ·des manifestations cardiaques (telles qu’une insuffisance cardiaque, un infarctus du myocarde ou une bradycardie). Les patients âgés et les femmes peuvent être plus sensibles aux traitements allongeant l’intervalle QTc. Par conséquent, la prudence est recommandée lors d’un traitement par fluoroquinolones, dont l’ofloxacine, dans ces populations (voir rubrique 4.2 chez le patient âgé, rubrique 4.5, rubrique 4.8 et rubrique 4.9). Hypoglycémie Comme avec toutes les quinolones, des cas d’hypoglycémie ont été rapportés généralement chez des patients diabétiques recevant un traitement concomitant par un anti-diabétique oral (par exemple glibenclamide) ou par insuline. Chez ces patients diabétiques, une surveillance attentive de la glycémie est recommandée (voir rubrique 4.8). Neuropathies périphériques Des neuropathies périphériques sensitives ou sensitivo-motrices, qui peuvent survenir rapidement, ont été rapportées chez des patients recevant des fluoroquinolones dont l’ofloxacine. Le traitement par ofloxacine doit être arrêté si le patient présente des symptômes de neuropathie afin de minimiser le risque possible d’une évolution irréversible (voir rubrique 4.8). Patients ayant un déficit en glucose-6-phosphate déshydrogénase Les patients ayant un déficit enzymatique en glucose-6-phosphate déshydrogénase latent ou diagnostiqué, peuvent être prédisposés à des réactions d’hémolyse s’ils sont traités par quinolones. L’ofloxacine doit être administrée avec précaution chez ces patients. Présence de NaCl Ce médicament contient du sodium. Ce médicament contient 126 mg de sodium par flacon: en tenir compte chez les personnes suivant un régime hyposodé strict. 4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions Théophylline, fenbufène ou anti-inflammatoires non stéroïdiens comparables Aucune interaction pharmacocinétique n’a été retrouvée entre l’ofloxacine et la théophylline au cours d’une étude clinique. Cependant une diminution prononcée du seuil épileptogène peut survenir lorsque les quinolones sont administrées simultanément à la théophylline, des anti-inflammatoires non stéroïdiens ou à d’autres médicaments abaissant le seuil épileptogène. Médicaments connus pour allonger l’intervalle QT Comme avec d’autres fluoroquinolones, l’ofloxacine doit être utilisée avec prudence chez des patients recevant des médicaments connus pour allonger l’intervalle QT (par exemple, les anti-arythmiques de classe IA et III, les antidépresseurs tricycliques, les macrolides, les antipsychotiques) (voir rubrique 4.4). Antivitamine K Les tests de coagulation doivent être contrôlés chez des patients traités par antivitamine K en raison d’une possible augmentation de l’effet des dérivés coumariniques. Glibenclamide L’ofloxacine peut provoquer une légère augmentation des concentrations sériques de glibenclamide si celui-ci est administré de façon concomitante. Il est par conséquent recommandé que les patients traités simultanément par l’ofloxacine fassent l’objet d’une surveillance particulièrement étroite. Probénécide, cimétidine, furosémide ou méthotrexate En particulier, en cas de traitement à forte dose, une altération réciproque de l’excrétion et une augmentation des concentrations sériques doivent être envisagées lorsque les quinolones sont administrées simultanément à d’autres médicaments qui subissent également une sécrétion tubulaire rénale (notamment probénécide, cimétidine, furosémide ou méthotrexate). Associations à prendre en compte +Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée. +Mycophénolate mofetil Diminution des concentrations de l’acide mycophénolique d’environ un tiers, avec risque potentiel de baisse d’efficacité. Interactions avec les tests de laboratoire La recherche d’opiacés ou de porphyrines dans les urines peut donner des résultats faussement positifs pendant un traitement par ofloxacine. Il peut être nécessaire de confirmer la présence d’opiacés ou de porphyrines par des méthodes de détection plus spécifiques. L'activité de l'ofloxacine sur Mycobacterium tuberculosis peut être de nature à négativer la recherche de BK en particulier au cours de tuberculoses pulmonaire ou ostéoarticulaire. Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines. 4.6. Grossesse et allaitement Sur la base de données limitées chez l’Homme, l’utilisation des fluoroquinolones au cours du premier trimestre de la grossesse n’a pas été associée à une augmentation des risques de malformations majeures ou d’autres effets indésirables sur l’issue de la grossesse. Les études chez l’animal ont montré des lésions du cartilage articulaire chez les animaux immatures, mais pas d’effet tératogène. Par conséquent, l’ofloxacine ne doit pas être utilisée au cours de la grossesse (voir rubrique 4.3). L’ofloxacine est excrétée dans le lait maternel en petites quantités. A cause du risque d’arthropathie et d’autres toxicités graves chez l’enfant allaité, l’allaitement doit être interrompu pendant le traitement avec l’ofloxacine (voir rubrique 4.3). 4.7. Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines Des réactions (par exemple sensations vertigineuses/vertiges, somnolence, troubles visuels) peuvent altérer la capacité du patient à se concentrer et à réagir, et par conséquent constituent un risque dans les situations où ces capacités sont d’une importance particulière (par exemple conduire un véhicule ou utiliser une machine). 4.8. Effets indésirables L’information ci-dessous est basée sur les données provenant des essais cliniques et sur la longue expérience acquise après la mise sur le marché. Classe de systèmes d'organes Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) Très rare (< 1/10 000) Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) Infections et infestations Infections fongiques, Résistance bactérienne Affections hématologiques et du système lymphatique Anémie, Anémie hémolytique, Leucopénie, Eosinophilie, Thrombocytopénie Agranulocytose, Insuffisance médullaire Affections du système immunitaire Réaction anaphylactique*, Réaction anaphylactoïde*, Angiooedème* Choc anaphylactique*, Choc anaphylactoïde* Troubles du métabolisme et de la nutrition Anorexie Hypoglycémie chez les patients diabétiques traités par des hypoglycémiants* Affections psychiatriques Agitation, Troubles du sommeil, Insomnie Troubles psychotiques (par exemple hallucination), Anxiété, Etat confusionnel, Cauchemars, Dépression Troubles psychotiques et dépression mettant en danger le patient lui-même, notamment idées suicidaires ou tentatives de suicide* Affections du système nerveux Sensations vertigineuses, Céphalées Somnolence, Paresthésies, Dysgueusie, Parosmie Neuropathie sensorielle périphérique*, Neuropathie sensitivomotrice périphérique*, Convulsions, Symptômes extra-pyramidaux ou autres troubles de la coordination musculaire Affections oculaires Irritation oculaire Troubles visuels Affections de l'oreille et du labyrinthe Vertiges Acouphènes, Perte de l’audition Affections cardiaques Tachycardie Arythmies ventriculaires, Torsades de pointes (événements observés majoritairement chez des patients présentant des facteurs de risques d’allongement de l’intervalle QT), Allongement de l’intervalle QT confirmé par l’ECG (voir rubriques 4.4 et 4.9). Affections vasculaires Phlébites Hypotension Pendant la perfusion d’ofloxacine, survenue possible de tachycardie et d’hypotension. Dans de très rares cas, chute de la tension artérielle pouvant être sévère Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Toux, Rhinopharyngite Dyspnée, Bronchospasme Pneumonie allergique, Dyspnée sévère Affections gastro- intestinales Douleurs abdominales, Diarrhée, Nausées, Vomissements Entérocolites, parfois hémorragiques Colites pseudomembraneuses* Affections hépatobiliaires Elévation des enzymes hépatiques (ALAT, ASAT, LDH, gamma-GT et/ou phosphatases alcalines), Augmentation de la bilirubine sanguine Ictère cholestatique Hépatite pouvant être sévère * Affections de la peau et du tissu sous-cutané Prurit, Rash Urticaire, Bouffées de chaleur, Hyperhidrose, Eruption pustuleuse Erythème polymorphe, Nécrolyse épidermique bulleuse, Réaction de photosensibilisation*, Eruption médicamenteuse, Purpura vasculaire, Vascularite, pouvant conduire exceptionnellement à une nécrose cutanée Syndrome de Stevens-Johnson, Pustulose exanthématique aiguë généralisée, Eruption médicamenteuse,
Syndrome de Lyell Affections musculo- squelettiques et systémiques et affections osseuses Tendinites Arthralgies, Myalgies, Rupture tendineuse (par exemple, tendon d’Achille) qui peut survenir dans les 48 heures après le début du traitement et peut être bilatérale Rhabdomyolyse et/ou myopathie, Faiblesse musculaire, Déchirure musculaire, Rupture musculaire
Possible aggravation de myasthénie (voir rubrique 4.4) Affections du rein et des voies urinaires Augmentation de la créatinine sérique Insuffisance rénale aiguë Néphrite interstitielle aiguë Affections congénitales, familiales et génétiques Crises de porphyrie chez les patients atteints de porphyrie Troubles généraux et anomalies au site d'administration Réactions au site de perfusion (douleur, rougeur) *voir rubrique 4.4 4.9. Surdosage L'analyse du recueil des cas de surdosage chez l'homme montre que le plus souvent il s'agit de patients âgés et que la cause de surdosage est dans 1/3 des cas, l'absence d'adaptation de la dose à la fonction rénale. Les signes les plus fréquents observés suite à un surdosage d'ofloxacine sont des symptômes du système nerveux central qu’une confusion, des sensations vertigineuses, des troubles de la conscience et des crises convulsives, ainsi que des réactions gastro-intestinales telles que des nausées et des érosions de la muqueuse gastrique. En cas de surdosage, un traitement symptomatique doit être mis en place. Il est utile de connaître la fonction rénale (créatininémie) pour juger des possibilités d'élimination du produit. Il est recommandé d'éviter un surmenage musculo-tendineux pendant les jours suivants et de reprendre ensuite progressivement l'activité physique habituelle. L'hémodialyse, incluant la dialyse péritonéale et la dialyse péritonéale continue ambulatoire, n'est pas efficace pour éliminer l'ofloxacine. Il n'existe pas d'antidote spécifique. Un suivi électrocardiographique (ECG) doit être effectué en raison de la possibilité d’allongement de l’intervalle QT. Une surveillance clinique neurologique doit être effectuée. 5. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES 5.1. Propriétés pharmacodynamiques Classe pharmacothérapeutique : fluoroquinolone, Code ATC: J01MA01. L'ofloxacine est un antibiotique de synthèse appartenant à la famille des quinolones, du groupe des fluoroquinolones. Mode d’action Son activité est fortement bactéricide par inhibition de l'ADN-gyrase bactérienne empêchant la synthèse de l'ADN chromosomique bactérien. Concentrations critiques Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire, et ces dernières, des résistantes. Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) critiques établies par l’European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) sont présentées ci-dessous. Concentrations critiques établies par l’EUCAST pour l’ofloxacine (2012.01.01, v.2.0) Organismes Sensible (S) (mg/l) Résistant (R) (mg/l) Enterobacteriaceae # 0.5 > 1 Staphylococcus spp. # 1 > 1 Streptococcus pneumoniae # 0.12 > 4 Haemophilus influenzae # 0.5 > 0.5 Moraxella catarrhalis # 0.5 > 0.5 Neisseria gonorrhoeae # 0.12 > 0.25 Concentrations critiques non liées à l’espèce* # 0.5 > 1 * Les concentrations critiques non liées aux espèces ont été déterminées principalement sur la base des données PK/PD et sont indépendantes de la distribution des CMI d‘espèces spécifiques. Elles s’appliquent uniquement aux espèces pour lesquelles aucune concentration critique propre à l’espèce n’a été définie et non à celles pour lesquelles un test de sensibilité n’est pas recommandé. La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d’obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l’intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale. Classification des espèces en fonction de la sensibilité à l’ofloxacine : Classes ESPÈCES HABITUELLEMENT SENSIBLES Aérobies à Gram positif Bacillus anthracis (1) Corynébactéries($) Staphylococcus méticilline-sensible Streptococcus ($) Aérobies à Gram négatif Bordetella pertussis Campylobacter Francisella tularensis Haemophilus influenzae Legionella Moraxella catarrhalis (Branhamella catarrhalis) Morganella morganii Neisseria Pasteurella Proteus vulgaris Salmonella Shigella Vibrio Yersinia dontYersinia pestis Anaérobies Mobiluncus Propionibacterium acnes Autres Chlamydiae ($) Mycoplasma hominis Mycoplasma pneumoniae ($) Ureaplasma urealyticum ($) Classes Espèces inconstamment sensibles (résistance acquise >10%) Aérobies à Gram positif Staphylococcus méticilline-résistant (2) Aérobies à Gram négatif Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) (+) Citrobacter freundii Enterobacter cloacae Escherichia coli Klebsiella oxytoca Klebsiella pneumoniae Proteus mirabilis Providencia (+) Pseudomonas aeruginosa(+) Serratia ESPÈCES NATURELLEMENT RÉSISTANTES Aérobies à Gram positif Enterococcus spp. Listeria monocytogenes Nocardia asteroides Anaérobies à l’exception deMobiluncus etPropionibacterium acnes ($) Espèce naturellement intermédiaire en l’absence de mécanisme de résistance (+) La prévalence de la résistance bactérienne est $ 50 % en France. (1) Bacillus anthracis : aucune étude animale d’infection expérimentale dans la maladie du charbon n’a été réalisée. (2) La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 20 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier. Mycobactéries : L’ofloxacine a in vitro une activité modérée sur certaines espèces de mycobactéries : Mycobacterium tuberculosis, Mycobacterium fortuitum, moindre sur Mycobacterium kansasii et encore moindre sur Mycobacterium avium. 5.2. Propriétés pharmacocinétiques Chez le sujet aux fonctions rénales normales Distribution ·La demi-vie d'élimination est d'environ 5 heures. ·Les concentrations plasmatiques maximales (en fin de perfusion) et minimales (à la 12ème heure) à l'état d'équilibre après 200 mg en perfusion de 30 minutes, sont respectivement de 5 à 6 mg/l et de 0,3 à 0,5 mg/l. ·A raison de deux administrations quotidiennes, l'état d'équilibre est atteint après la 3ème perfusion. ·Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est faible, environ 10 %. ·Le volume apparent de distribution est élevé: environ 1,5 l/kg. ·L'ofloxacine présente une forte affinité tissulaire, les taux dans les tissus étant supérieurs aux concentrations sériques notamment au niveau du parenchyme pulmonaire, des glandes salivaires, de la muqueuse oropharyngée, de la peau, du muscle, de l'os, du parenchyme rénal, de la prostate, des ganglions, des tissus de la sphère gynécologique, ainsi que dans la salive et le mucus bronchique. Dans le LCR et l'œil, les concentrations sont égales respectivement à 50 % et à 30 % des concentrations sériques. Elimination ·La biostransformation est très faible (moins de 5 % de métabolites retrouvés dans les urines). ·L'excrétion est essentiellement rénale (80 % de la dose administrée sont retrouvés dans les urines sous forme inchangée). Chez le sujet âgé: Après une prise unique de 200 mg, la demi-vie est allongée sans modification importante de la concentration sérique maximale. Chez le sujet insuffisant rénal: La demi-vie est allongée et les clairances totale et rénale sont diminuées en fonction du degré de l'atteinte rénale. 5.3. Données de sécurité préclinique Sans objet. 6. DONNEES PHARMACEUTIQUES 6.1. Liste des excipients Chlorure de sodium, acide chlorhydrique 1N, eau pour préparations injectables. 6.2. Incompatibilités En raison d'un risque de précipitation, ne pas associer à l'héparine dans la même perfusion. 6.3. Durée de conservation 3 ans. Après ouverture: le produit doit être utilisé immédiatement. 6.4. Précautions particulières de conservation Conserver à l'abri de la lumière. 6.5. Nature et contenu de l'emballage extérieur 40 ml en flacon (verre), boîte de 1 ou 10. 40 ml en poche (PVC), boîte de 10, 20 ou 30. 6.6. Précautions particulières d’élimination et de manipulation Pas d'exigences particulières. 7. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE SANOFI-AVENTIS FRANCE 1-13, boulevard Romain Rolland 75014 PARIS 8. NUMERO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE ·556 344-6: 40 ml en flacon (verre). ·556 345-2: 40 ml en flacon (verre); boîte de 10. ·561 091-5: 40 ml en poche (PVC); boîte de 10. ·561 092-1: 40 ml en poche (PVC); boîte de 20. ·561 093-8: 40 ml en poche (PVC); boîte de 30. 9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION [à compléter par le titulaire] 10. DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE [à compléter par le titulaire] 11. DOSIMETRIE Sans objet. 12. INSTRUCTIONS POUR LA PREPARATION DES RADIOPHARMACEUTIQUES Sans objet. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE Liste I. Réservé à l'usage hospitalier.
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