2012年2月20日,瑞士制药巨头罗氏公司在一份声明中称,欧盟委员会已批准其药物Zelboraf,用于治疗成人BRAF V600突变阳性、经手术不能切除或转移性黑色素瘤。 Zelboraf®威罗菲尼片 Roche Pharma (Schweiz) AG
OEMédCompositionPrincipe actif: Vemurafenibum. Excipients: Carmellosum natricum conexum (produit à partir de coton génétiquement modifié), excipiens pro compresso obducto. Forme galénique et quantité de principe actif par unitéComprimés pelliculés à 240 mg de vémurafénib (coprécipité de vémurafénib et succinate d'acétate d'hypromellose). Indications/Possibilités d’emploiTraitement de patients souffrant de mélanome non résécable ou métastatique à gène BRAF porteur de la mutation V600. Posologie/Mode d’emploiSeuls les patients porteurs d'une mutation BRAF V600, identifiée à l'aide d'un test validé, peuvent être traités par le vémurafénib. Posologie usuelleLa dose recommandée est de 960 mg (quatre comprimés à 240 mg) deux fois par jour. La première dose doit être prise le matin. La seconde dose doit être prise le soir, environ 12 heures après la première dose. Les deux doses doivent être prises soit une heure avant, soit deux heures après un repas. La biodisponibilité lors de la consommation d'aliments n'ayant pas été suffisamment évaluée à ce jour, ces horaires doivent être strictement respectés. Les comprimés pelliculés doivent être avalés entiers avec un verre d'eau et ne doivent être ni mâchés, ni écrasés. Il est recommandé de poursuivre le traitement jusqu'à progression de la maladie ou apparition d'une toxicité inacceptable. En cas d'oubli d'une dose, celle-ci peut être prise jusqu'à quatre heures avant la prise de la dose suivante, afin de maintenir le schéma thérapeutique biquotidien. Il ne faut pas prendre deux doses au même moment. VomissementsEn cas de vomissements après l'utilisation de vémurafénib, le patient ne doit pas prendre de dose supplémentaire du médicament, mais poursuivre le traitement comme d'habitude. Ajustements posologiquesUne réduction passagère de la dose, une interruption temporaire du traitement ou son arrêt définitif peuvent s'avérer nécessaires en cas d'effets indésirables ou d'allongement de l'intervalle QT. Il faut tenir compte de la longue demi-vie d'élimination du vémurafénib. En cas d'effets indésirables graves, penser à la possibilité d'augmenter l'élimination en administrant du charbon activé. Le traitement doit être interrompu en cas de toxicité de grade 2 intolérable ou de toxicité de grade 3. Lorsqu'un grade 0-1 est à nouveau atteint, le traitement doit être poursuivi à la dose de 720 mg deux fois par jour. En cas de réapparition des effets toxiques, le traitement doit être interrompu puis poursuivi à la dose de 480 mg deux fois par jour. Le traitement doit être arrêté en cas d'apparition pour la troisième fois d'une toxicité de grade 2 intolérable/grade 3, ainsi qu'en cas d'apparition d'une toxicité quelconque de grade 4. Des ajustements posologiques ou une interruption du traitement ne sont pas recommandés en case de survenue de carcinomes spinocellulaires cutanés. Des réductions de la dose à une dose inférieure à 480 mg deux fois par jour ne sont pas recommandées. Instructions spéciales pour la posologiePatients âgésAucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients ≥65 ans. PédiatrieLa sécurité et l'efficacité de Zelboraf pour les enfants et les adolescents (<18 ans) n'ont pas été évaluées. Insuffisance rénaleLa sécurité et l'efficacité de Zelboraf pour les patients atteints d'insuffisance rénale n'ont pas été évaluées. Insuffisance hépatiqueLa sécurité et l'efficacité de Zelboraf pour les patients atteints d'insuffisance hépatique n'ont pas été évaluées. Contre-indicationsHypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients. Mises en garde et précautionsCarcinome spinocellulaire cutanéDes carcinomes spinocellulaires cutanés (classés également comme des kératoacanthomes ou des sous-types mixtes de kératoacanthome) ont été très fréquemment décrits sous Zelboraf, et ce habituellement en début de traitement. Les facteurs de risque potentiels étaient l'âge (≥65 ans), des antécédents de cancer cutané et une exposition chronique au soleil. Dans la plupart des cas, les carcinomes spinocellulaires cutanés ont pu être excisés et le traitement par le vémurafénib a pu être poursuivi sans ajustement posologique. Il est recommandé de réaliser chez tous les patients un examen dermatologique avant le début du traitement et de les examiner régulièrement pendant le traitement. Toute lésion cutanée suspecte doit être excisée, faire l'objet d'un examen histologique et être traitée selon les standards thérapeutiques locaux. À l'issue du traitement par le vémurafénib, une surveillance des patients s'impose pendant au moins six mois ou jusqu'à l'instauration d'un autre traitement anticancéreux, afin de déceler la survenue de tumeurs cutanées. Les patients doivent être informés de la nécessité de signaler à leur médecin toute modification cutanée, notamment une éruption cutanée et une photosensibilité. Carcinome spinocellulaire non cutanéDes cas de carcinome spinocellulaire non cutané ont été rapportés chez des patients ayant reçu Zelboraf. Un examen de la tête et du cou comprenant au moins une inspection visuelle de la muqueuse buccale et une palpation des ganglions lymphatiques est recommandé chez tous les patients avant le début du traitement et tous les trois mois au cours du traitement. En outre, une tomodensitométrie du thorax doit être réalisée chez tous les patients avant le début du traitement et tous les six mois au cours du traitement. Des examens pelviens (chez les femmes) et des examens de la région anale sont recommandés avant le traitement et à la fin du traitement, ou en cas d'indication clinique. Les examens de contrôle visant à détecter l'apparition d'un carcinome spinocellulaire non cutané doit être poursuivis jusqu'à 6 mois après l'arrêt du traitement par le vémurafénib ou jusqu'à l'instauration d'un autre traitement antinéoplasique. Toute anomalie doit faire l'objet d'une évaluation plus approfondie selon l'indication clinique. Nouveau mélanome primitifDe nouveaux mélanomes primitifs ont été rapportés dans les études cliniques. Ces cas ont été traités par exérèse et les patients ont poursuivi le traitement sans ajustement posologique. Une surveillance visant à détecter l'apparition de lésions cutanées doit être effectuée comme indiqué ci-dessus pour le carcinome spinocellulaire cutané. Autres tumeurs malignesEn raison de son mécanisme d'action, le vémurafénib peut entraîner la progression d'affections cancéreuses avec des mutations du gène RAS. Le vémurafénib doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant actuellement ou ayant présenté une affection cancéreuse avec mutation du gène RAS. HypersensibilitéDes réactions d'hypersensibilité sévères allant jusqu'à l'anaphylaxie ont été signalées en rapport avec Zelboraf. Ces réactions d'hypersensibilité sévères comprennent une éruption cutanée et un érythème généralisés ou une hypotension. Le traitement par Zelboraf doit être définitivement arrêté chez les patients ayant souffert d'une réaction d'hypersensibilité sévère (voir «Contre-indications»). Réactions cutanéesDes réactions dermatologiques sévères, dont de rares cas de syndrome de Stevens-Johnson et de nécrolyse épidermique toxique, ont été rapportées chez les patients traités par Zelboraf dans l'étude clinique pivot. Des réactions médicamenteuses avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) ont été signalées en lien avec le vémurafénib. Le traitement par Zelboraf doit être définitivement arrêté chez les patients présentant une réaction dermatologique sévère. Allongement de l'intervalle QTUn allongement de l'intervalle QT dose-dépendant a été observé dans une sous-étude de phase 2 ouverte et non contrôlée au sujet du QT, menée chez des patients atteints de mélanome métastatique et préalablement traités. Un allongement de l'intervalle QT peut augmenter le risque de troubles du rythme ventriculaire et de torsade de pointes. Un traitement par Zelboraf n'est pas recommandé chez les patients présentant des troubles électrolytiques non corrigeables, souffrant d'un syndrome du QT long ou prenant des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT. L'ECG et les électrolytes doivent être contrôlés avant l'instauration du traitement par Zelboraf et après tout ajustement posologique, puis tous les mois pendant les trois premiers mois du traitement et enfin tous les trois mois; une surveillance plus fréquente peut être indiquée selon la situation clinique. L'ECG doit être contrôlé après chaque ajustement posologique. L'instauration d'un traitement par Zelboraf n'est pas recommandée chez les patients présentant un QTc >500 ms. Si le QTc excède 500 ms (CTCAE ≥ grade 3) au cours du traitement, le traitement par Zelboraf doit être temporairement interrompu; les troubles électrolytiques doivent être corrigés et les facteurs de risque cardiaques d'un allongement de l'intervalle QT (p.ex. insuffisance cardiaque, bradyarythmies) doivent être contrôlés. Le traitement ne peut être repris que lorsque le QTc est en dessous de 500 ms et la reprise doit se faire à une dose plus faible. Un arrêt définitif du traitement par Zelboraf est recommandé si, après correction de tous les facteurs de risque associés, le QTc est >500 ms et que l'allongement par rapport à la valeur mesurée avant traitement est >60 ms. Altération de la fonction hépatiqueSous Zelboraf, des altérations de la fonction hépatique sont apparues, dont certaines étaient graves. Une augmentation des enzymes hépatiques peut survenir au cours du traitement par Zelboraf, incluant ALAT ≥5× LSN, PAL ≥2× LSN et ALAT ≥3× LSN parallèlement à une élévation de la concentration de bilirubine (>2× LSN). La fonction hépatique (transaminases et phosphatases alcalines) et la bilirubine doivent être contrôlées avant l'instauration du traitement, puis tous les mois au cours du traitement ou selon l'indication clinique. Les anomalies du bilan hépatique doivent conduire à une interruption du traitement, une réduction de la dose ou à l'arrêt du traitement. PhotosensibilitéDes cas légers à sévères de photosensibilité ont été rapportés chez des patients traités par Zelboraf dans le cadre d'études cliniques (voir «Effets indésirables»). Tous les patients doivent être informés de la nécessité d'éviter une exposition solaire pendant le traitement par Zelboraf. Les patients doivent porter des vêtements couvrants et utiliser une crème solaire et un baume pour les lèvres anti-UVA/UVB à large spectre (SPF ≥30) pendant le traitement par Zelboraf. En cas de survenue d'une photosensibilité de grade ≥2 (intolérable), un ajustement de la dose est recommandé. Réactions ophtalmologiquesDes réactions ophtalmologiques sévères, dont une uvéite, sont survenues. Les patients doivent être soumis à des contrôles ophtalmologiques de routine. Administration concomitante d'ipilimumabDans une étude de phase I, des élévations des transaminases et de la bilirubine de grade 3 ont été observées lors de l'utilisation concomitante d'ipilimumab (3 mg/kg) et de vémurafénib (960 mg BID ou 720 mg BID). L'administration concomitante d'ipilimumab et de vémurafénib n'est pas indiquée. InteractionsEffets du vémurafénib sur des médicaments métabolisant les enzymesLe vémurafénib est un inhibiteur modéré du CYP1A2 et un inducteur du CYP3A4. L'administration concomitante de vémurafénib a augmenté l'AUC de la caféine (un substrat du CYP1A2) d'un facteur 2,6. Les patients doivent être informés de la nécessité de réduire en conséquence leur consommation de café, de thé et de chocolat. Ceci doit également être pris en considération lors de l'administration de substrats du CYP1A2, tels que théophylline, lidocaïne, clozapine, clomipramine, duloxétine, flutamide, imipramine, miansérine, olanzapine, ondansétron, terbinafine, tizanidine et zolmitriptan. L'administration concomitante de vémurafénib et de midazolam a diminué l'AUC du midazolam (un substrat du CYP3A4) de 39%. Cela doit être pris en considération lors d'un traitement concomitant par des substrats du CYP3A4, notamment ceux ayant une fenêtre thérapeutique étroite, tels qu'antivitamines K, clopidogrel, prasugel, clomipramine, ifosfamide, ondansétron, alcaloïdes de la pervenche, etc. L'administration concomitante de vémurafénib a augmenté l'AUC de la S-warfarine (un substrat du CYP2C9) de 18% (voir «Pharmacocinétique»). La prudence est recommandée lors de l'utilisation concomitante de vémurafénib et d'antivitamines K et des mesures de l'INR supplémentaires doivent être envisagées. Médicaments inhibiteurs ou inducteurs du CYP3A4Le vémurafénib est un substrat du CYP3A4 et l'administration concomitante d'inhibiteurs ou d'inducteurs puissants du CYP3A4 peut modifier les concentrations de vémurafénib. Les inhibiteurs puissants du CYP3A4 (p.ex. kétoconazole, itraconazole, clarithromycine, atazanavir, néfazodone, saquinavir, télithromycine, ritonavir, indinavir, nelfinavir, voriconazole) et les inducteurs puissants du CYP3A4 (p. ex. phénytoïne, carbamazépine, rifampine, rifabutine, rifapentine, phénobarbital) doivent être utilisés avec prudence en association avec le vémurafénib. Le vémurafénib est un inhibiteur modéré du CYP2C8 in vitro. La prudence est recommandée lors de l'administration concomitante de substrats du CYP2C8, car le vémurafénib pourrait augmenter les concentrations de ceux-ci. Interaction du Zelboraf avec des systèmes de transport de substances médicamenteusesDes études in vitro ont montré que Zelboraf est à la fois un inhibiteur et un substrat de la glycoprotéine P (P-gp, un transporteur d'efflux) et de la protéine de résistance au cancer du sein (BCRP). On ne connaît ni les effets de Zelboraf sur les médicaments qui sont des substrats de la P-gp, ni les effets des inducteurs ou des inhibiteurs de la P-gp sur l'exposition à Zelboraf. Zelboraf doit être dosé avec prudence en cas de prise de médicaments ayant une influence sur la P-gp (p.ex. vérapamil). Grossesse/AllaitementGrossesseIl n'existe pas de données cliniques concernant l'emploi chez la femme enceinte. Aucun indice d'effet tératogène sur l'embryon et le fœtus n'a été mis en évidence après l'administration de vémurafénib à des rates et des lapines gravides (voir «Données précliniques», «Tératogénicité»). Zelboraf ne doit pas être administré pendant la grossesse, sauf en cas de nécessité absolue. Il est recommandé aux femmes en âge de procréer ainsi qu'aux hommes de recourir à une méthode de contraception fiable pendant le traitement par Zelboraf et jusqu'à six mois au moins après son arrêt. AllaitementOn ignore si Zelboraf est excrété dans le lait maternel. Un risque pour le nouveau-né/nourrisson ne peut pas être exclu. Il convient de décider soit d'arrêter l'allaitement, soit d'interrompre le traitement par Zelboraf, en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la mère. Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machinesAucune étude concernant l'effet sur l'aptitude à la conduite et l'utilisation de machines n'a été effectuée. Compte tenu des éventuels effets indésirables tels que nausées et vomissements, la prudence est cependant recommandée lors de la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Effets indésirablesLes effets indésirables les plus fréquents (>30%) sont arthralgies, fatigue, éruption cutanée, réaction de photosensibilité, nausées, alopécie et prurit. Des carcinomes spinocellulaires cutanés ont été très fréquemment observés et ont pu le plus souvent être traités par exérèse. Les effets indésirables sont répertoriés ci-dessous par classes d'organes et par fréquence et sont répartis dans les catégories suivantes: très fréquents (≥1/10); fréquents (≥1/100 et <1/10); occasionnels (≥1/1000 et <1/100); rares (≥1/10'000 et <1/1000); très rares (<1/10'000); fréquence inconnue (ne peut être déterminée sur la base de l'expérience post-commercialisation). Troubles de la circulation sanguine et lymphatiqueOccasionnels: neutropénie. Troubles du système immunitaireTrès rares: réactions d'hypersensibilité. Fréquence inconnue: réaction médicamenteuse avec éosinophile et symptômes systémiques (DRESS) Infections et infestationsFréquents: folliculite. NéoplasmesTrès fréquents: papillome cutané 31%, carcinome spinocellulaire cutané 23%, kératose séborrhéique 14%. Fréquents: basaliome, mélanome primitif. Occasionnels: carcinome spinocellulaire non cutané Fréquence inconnue: progression d'une leucémie myélomonocytaire chronique (LMMC) Troubles du métabolisme et de la nutritionTrès fréquents: diminution de l'appétit 23%, perte de poids 10%. Troubles du système nerveuxTrès fréquents: céphalées 29%, dysgueusie 14%, neuropathie périphérique 11%, vertiges Fréquents: parésie faciale. Troubles oculairesFréquents: occlusion de la veine centrale de la rétine, uvéite. Troubles cardiaques et vasculairesFréquents: vascularite. Très rares: allongement de l'intervalle QTc. Organes respiratoiresTrès fréquents: toux 15%. Troubles gastro-intestinauxTrès fréquents: nausées 42%, diarrhée 32%, vomissements 28%, constipation 17%. Troubles hépatobiliairesTrès fréquents: augmentation des gamma-GT 15%. Fréquents: augmentation de l'ALAT, augmentation de la bilirubine, augmentation des phosphatases alcalines. Occasionnels: augmentation de l'ASAT. Troubles cutanésTrès fréquents: éruption cutanée 54%, réaction de photosensibilité 52%, alopécie 38%, prurit 32%, hyperkératose 30%, éruption maculo-papuleuse 21%, kératose actinique 17%, sécheresse cutanée 19%, éruption papuleuse 13%, érythème 14%, syndrome d'érythrodysesthésie palmo-plantaire 10%. Fréquents: kératose pilaire, panniculite, érythème noueux, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique. Troubles musculosquelettiquesTrès fréquents: arthralgies 68%, myalgies 24%, douleurs des extrémités 18%, douleurs musculosquelettiques 12%, dorsalgies 11%, arthrite 10%. Troubles générauxTrès fréquents: fatigue 57%, œdèmes périphériques 23%, fièvre 19%, coup de soleil 14%, asthénie 11%. Informations complémentaires sur certains effets indésirablesHypersensibilitéUn cas de réaction d'hypersensibilité avec éruption cutanée, fièvre, frissons et hypotension est survenu dans une étude clinique, huit jours après l'instauration d'un traitement par 960 mg de Zelboraf deux fois par jour. Après réexposition à une dose unique de 240 mg, des symptômes similaires sont réapparus. Le patient a arrêté définitivement le traitement par Zelboraf et s'est rétabli sans séquelles. Allongement de l'intervalle QT (voir «Mises en garde et précautions»)Des analyses de la tendance centrale des données ECG provenant d'une sous-étude de phase 2 ouverte et non contrôlée au sujet du QT, menée chez 132 patients traités par Zelboraf à une dose de 960 mg deux fois par jour, ont montré une augmentation moyenne du QTc du jour 1 (3,3 ms; limite supérieure de l'IC à 95%: 5 ms) au jour 15 (12,8 ms; limite supérieure de l'IC à 95%: 14,9 ms) par rapport à la valeur initiale. Dans cette étude, un allongement dose-dépendant de l'intervalle QT a été observé; l'allongement moyen du QTc, de 12-15 ms, était stable après le premier mois de traitement. L'allongement moyen le plus marqué du QTc (15,1 ms; limite supérieure de l'IC à 95%: 17,7 ms) a été observé dans les six premiers mois du traitement (n=90). Des valeurs absolues de QTc >500 ms ont été observées pour la première fois au cours du traitement (grade 3 CTCAE) chez deux patients (1,5%) et un allongement du QTc >60 ms par rapport à la valeur initiale n'est survenu que chez un patient (0,8%). Les estimations suivantes ont été faites sur la base de modélisations et d'une simulation pour l'allongement de l'intervalle QT: à la posologie de 960 mg deux fois par jour, le pourcentage de patients présentant un allongement de l'intervalle QTcP de plus de 60 ms par rapport à la valeur initiale est estimé à 0,05%. Ce pourcentage augmente à 0,2% chez les patients en surpoids ayant un IMC de 45 kg/m2. Le pourcentage de patients présentant une modification de QTcP de plus de 60 ms par rapport à la valeur initiale est estimé à 0,043% chez les hommes et à 0,046% chez les femmes. Le pourcentage de patients présentant des valeurs de QTcP supérieures à 500 ms est estimé à 0,05% chez les hommes et à 1,1% chez les femmes. Utilisation chez les patients âgés28% des patients atteints d'un mélanome non résécable ou métastatique et traités par Zelboraf dans l'étude de phase 3 étaient âgés de 65 ans ou plus. SexeLes effets indésirables de grade 3 observés plus fréquemment chez les femmes que chez les hommes sont les suivants: éruption cutanée, arthralgies et photosensibilité. SurdosageIl n'existe aucun antidote spécifique pour traiter un surdosage de Zelboraf. Les patients présentant des effets indésirables après un surdosage doivent recevoir un traitement symptomatique approprié. Les toxicités dose-limitantes de Zelboraf sont notamment: éruption cutanée avec prurit, fatigue et arthralgies. En cas de suspicion de surdosage, le traitement par Zelboraf doit être interrompu et un traitement de soutien doit être instauré. Il faut tenir compte de la longue demi-vie d'élimination du vémurafénib. En cas d'effets indésirables graves, penser à la possibilité d'augmenter l'élimination en administrant du charbon activé. Propriétés/EffetsCode ATC: L01XE15 Mécanisme d'action/PharmacodynamiqueLe vémurafénib est un inhibiteur oral et de bas poids moléculaire de la forme activée de la sérine-thréonine kinase BRAF Des mutations du gène BRAF entraînant une activation constitutionnelle de la protéine BRAF peuvent provoquer une hyperactivité de la voie de signalisation et une prolifération cellulaire, même en l'absence de facteurs de croissance typiques. Étant un inhibiteur puissant et sélectif du BRAF, le vémurafénib réprime la voie de signalisation des mitogen actived protein kinases (MAPK). Le substrat le mieux caractérisé du BRAF dans cette voie de signalisation est MEK. La phosphorylation de MEK par le BRAF entraîne une activation de MEK et pMEK phosphoryle à son tour ERK. Après une translocation nucléaire, pERK active des facteurs de transcription responsables d'une stimulation de la prolifération et de la survie cellulaires. Des études in vitro ont montré que le vémurafénib inhibe la phosphorylation et l'activation de MEK et d'ERK. Il en résulte une inhibition de la prolifération incontrôlée des cellules tumorales liée à la mutation BRAF V600. Efficacité cliniqueL'efficacité de Zelboraf a été évaluée dans une étude clinique de phase 3 (BRIM3) chez 675 patients et dans une étude clinique de phase 2 (BRIM2) chez 132 patients porteurs d'une mutation de BRAF (cobas® 4800 BRAF V600 Mutation Test). Patients non préalablement traités (BRIM3, NO25026)675 patients ont été affectés par randomisation à un traitement par Zelboraf (960 mg deux fois par jour) ou par la dacarbazine (1000 mg/m2 toutes les trois semaines), n=337 sous Zelboraf, n=338 sous dacarbazine. La randomisation a été stratifiée selon le stade de la maladie, le taux de LDH, l'indice de performance ECOG et la région géographique. Les caractéristiques entre les deux groupes thérapeutiques étaient équilibrées au début du traitement. La plupart des patients randomisés pour recevoir Zelboraf étaient de sexe masculin (59%) et caucasiens (99%). L'âge médian était de 56 ans (28% avaient ≥65 ans), tous les patients avaient un indice de performance ECOG de 0 ou 1 et la majorité (66%) des patients présentaient un stade de la maladie M1c. Les critères d'efficacité co-principaux de l'étude étaient la survie globale (overall survival, OS) et la survie sans progression (progression-free survival, PFS). Lors de l'évaluation à 3 mois, 200 patients au total étaient décédés (78 dans le bras vémurafénib et 122 dans le bras dacarbazine). La survie globale médiane a été de 7,9 mois dans le bras dacarbazine et n'a pas encore été atteinte dans le bras vémurafénib. Le hazard ratio a été de 0,44 (IC à 95%: 0,33-0,59). La différence en termes de survie sans progression (PFS) a été significative, 5,3 mois vs 1,6 mois; le hazard ratio a été de 0,26 (IC à 95%: 0,20-0,33) (p<0,0001). La réponse globale confirmée a été de 48,4% vs 5,5%. Lors de l'évaluation à 24 mois, la survie globale médiane était de 13,6 mois pour le vémurafénib (IC à 95%: 12,0-15,3) et de 9,7 mois pour la dacarbazine (IC à 95%: 7,9-12,8). Hazard ratio 0,78 (IC à 95%: 0,64-0,94). Patients n'ayant pas répondu à au moins un traitement systémique antérieur (BRIM2, NP22657)Une étude de phase 2 non contrôlée menée chez 132 patients atteints de mélanome métastatique et ayant reçu au moins un traitement systémique antérieur a montré un taux de réponse de 52% concernant le critère d'évaluation principal (IC à 95%: 43%-61%; réponse globale confirmée évaluée par un comité indépendant). La durée médiane jusqu'à l'obtention d'une réponse a été de 1,4 mois; dans 75% des cas ayant répondu au traitement, la réponse a été obtenue dans le premier 1,6 mois du traitement. La durée médiane de la réponse (évaluée par l'IRC) a été de 6,5 mois. La survie globale médiane n'a pas encore été atteinte. La PFS médiane a été de 6,1 mois. PharmacocinétiqueLa pharmacocinétique du vémurafénib est linéaire dans la fourchette de doses comprise entre 240 et 960 mg deux fois par jour. Le Tmax est de 4 heures. En cas d'administration continue, l'état d'équilibre est atteint en 14 jours environ. Le facteur d'accumulation est d'environ 7,4. AbsorptionLa biodisponibilité absolue du vémurafénib n'a pas été étudiée. L'alimentation (repas riches en graisses) augmente la biodisponibilité relative d'une dose unique de 960 mg de vémurafénib. Le rapport des moyennes géométriques entre l'état postprandial et l'état à jeun était respectivement de 2,6 pour la Cmax et de 4,7 pour l'AUC. Lors de la prise d'une dose unique de vémurafénib avec des aliments, le Tmax médian a augmenté de 4 à 8 heures. L'influence de l'alimentation sur la biodisponibilité du vémurafénib après des doses multiples est inconnue. DistributionRapporté à la population de patients atteints de mélanome métastatique, le vémurafénib présente un volume de distribution apparent de 91 litres. Le vémurafénib est fortement lié aux protéines (>99%). Le vémurafénib diffuse en faibles proportions dans les érythrocytes et des études précliniques indiquent que le vémurafénib ne diffuse pas dans le liquide céphalorachidien. MétabolismeLe vémurafénib est un substrat du CYP3A4; les métabolites (résultant d'une conjugaison et d'une oxydation) ne représentent cependant qu'une petite partie des substances circulantes dans le plasma, liées au vémurafénib. La molécule mère représente le principal composant dans le plasma (95%). ÉliminationL'élimination est essentiellement biliaire. 73% de la molécule mère inchangée et 13% de métabolites caractérisés sont retrouvés dans les fèces. Moins de 1% de la radioactivité (étude ADME) est retrouvée dans l'urine. Le vémurafénib a une clairance apparente de 29,3 litres/jour. La demi-vie médiane d'élimination du vémurafénib est de 56,9 heures. Cinétique pour certains groupes de patientsPatients âgésSelon l'analyse pharmacocinétique de population, l'âge n'a pas d'effet statistiquement significatif sur la pharmacocinétique du vémurafénib. SexeLa clairance apparente (CL/F) a été de 17% plus élevée et le volume de distribution apparent (V/F) de 48% plus élevé chez les hommes que chez les femmes. Toutefois, comme il n'y a aucune différence significative en termes d'exposition, aucun ajustement posologique en fonction du sexe n'est nécessaire. Enfants et adolescentsAucune étude sur la pharmacocinétique du vémurafénib n'a été réalisée dans la population pédiatrique. Insuffisance rénaleAucune étude sur la pharmacocinétique du vémurafénib n'a été réalisée chez des patients insuffisants rénaux. Insuffisance hépatiqueAucune étude sur la pharmacocinétique du vémurafénib n'a été réalisée chez des patients insuffisants hépatiques. Données précliniquesCarcinogénicitéAucune étude de carcinogénicité n'a été réalisée. MutagénicitéToutes les études standard de génotoxicité du vémurafénib ont été entièrement négatives. FertilitéAucune étude préclinique de fertilité n'a été réalisée. Dans les études toxicologiques à doses répétées, aucun effet sur les organes de reproduction n'a été observé. TératogénicitéAucun effet tératogène n'est survenu sous vémurafénib chez les embryons ou les fœtus de rats (à des doses s'élevant jusqu'à 250 mg/kg/jour, ce qui correspond à environ 1,7 fois l'exposition clinique chez l'être humain sur la base de l'AUC) et chez les embryons ou les fœtus de lapins (à des doses s'élevant jusqu'à 450 mg/kg/jour, ce qui correspond à environ 0,8 fois l'exposition clinique chez l'être humain sur la base de l'AUC). Les concentrations fœtales du médicament ont atteint 2 à 6% des concentrations maternelles, ce qui indique que le vémurafénib pourrait être transmis de la mère au fœtus en développement. AutresDans des études toxicologiques à doses répétées chez le chien, le foie et la moelle osseuse ont été identifiés comme les organes cibles. Dans une étude sur 13 semaines chez le chien, avec une posologie biquotidienne, des effets toxiques hépatiques (nécrose et dégénérescence hépatocellulaire), en partie réversibles, ont été observés à des expositions inférieures à l'exposition clinique (sur la base de comparaisons de l'AUC). Dans une étude sur 39 semaines prématurément arrêtée, avec une posologie biquotidienne, des nécroses focales de la moelle osseuse ont été observées chez un chien à des expositions inférieures à l'exposition clinique (sur la base de comparaisons de l'AUC). Une phototoxicité du vémurafénib a été montrée in vitro sur des fibroblastes murins cultivés, après exposition aux UVA; cet effet n'a pas été confirmé dans une étude in vivo chez le rat. Des inhibitions des isoenzymes du CYP (essentiellement du CYP2C9, avec une CI50 de 5,9 µM, ainsi que, de manière moins marquée, du CYP1A2, du CYP2C19 et du CYP2D6, avec une CI50 >20 µM) ont été observées in vitro. Remarques particulièresStabilitéLe médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur l'emballage. ÉliminationA l'issue du traitement ou après l'expiration, rapporter le médicament non utilisé dans l'emballage d'origine à la personne qui l'a délivré (médecin ou pharmacien) en vue de son élimination conforme. Remarques concernant le stockageConserver à température ambiante (15-25 °C), dans l'emballage d'origine et à l'abri de l'humidité. Tenir hors de portée des enfants. Numéro d’autorisation62139 (Swissmedic). Titulaire de l’autorisationRoche Pharma (Suisse) SA, 4153 Reinach. Présentation
欧盟批准罗氏黑色素瘤治疗药Zelboraf(vemurafenib,威罗菲尼) 欧盟委员会批准罗氏公司生产的药物Zelboraf(vemurafenib,威罗菲尼),用于治疗BRAF V600突变阳性的转移性黑色素瘤,该病是一种致命的,具有危险性的皮肤癌。Zelboraf通过阻断突变型BRAF蛋白的功能起到治疗作用。 全球产品开发主任,罗氏首席医疗官,医学博士Hal Barron说:“这次的批准对BRAF突变阳性的转移性黑色素瘤患者来说是一个重大的新闻,Zelboraf能起到显著的治疗作用。此外,罗氏也能更好地为患者、医生和社会做贡献。” 罗氏生产的试剂cobas 4800 BRAF V600 Mutation Test 检测治疗患者合适的药物,结果发现Zelboraf是唯一一个能改善BRAF V600突变阳性的转移性黑色素瘤患者生存率的药物。 经测试表明,与化疗相比,Zelboraf有许多优越之处。使用Zelboraf后,患者死亡率的风险降低了63%。与以往治疗方法的生存率相比,Zelboraf显著地延长了患者的生存期(13.2个月)。通常化疗治疗后,患者只有9.6个月生存期的期望。 Zelboraf成为唯一的,且首个在2011年获FDA批准用于改善BRAF V600突变阳性的转移性黑色素瘤患者的生存率的药物。与此同时,用于检测BRAF V600基因突变的试剂,称为cobas 4800 BRAF V600 Mutation Test 也获得批准。现在,它们同时在美国获得批准使用,获得CE认证,并在欧洲上市销售。 其它已批准Zelboraf使用的国家包括:以色列、巴西、瑞士和新西兰。澳大利亚、印度和世界其它国家正在审查Zelboraf使用的可能性。罗氏在世界各地招募超过2000名曾接受治疗或没有治疗的BRAF V600突变阳性的转移性黑色素瘤患者,进行药物安全性的试验。所有关于Zelboraf安全性的研究都得出相同的结果。 Zelboraf用于治疗成人BRAF V600突变阳性、经手术不能切除或转移性黑色素瘤,是一种口服的小分子激酶抑制剂。不建议野生型BRAF黑色素瘤患者使用该药。 当黑色素瘤在首次诊断后扩散到身体其它部位时,它就会成为致命性的疾病。但是,如果早期能发现,这种类型的癌症还是可以被治疗的。黑色素瘤患者通常不会有很长的生存期,有些仅仅只有几个月的时间。通常情况下,少部分1/4的患者在诊断后有1年的生存期。 关于使用BRAF V600检测突变 这是一种聚合酶链反应诊断测试;由RocheM开发;FDA批准其在指定的国家里使用,并可以在BRIM2 和 BRIM3测试中检测BRAF 4600E突变的肿瘤;此方法最近已被证明优于Sanger测序的方法。在检测突变和快速显示结果上,它比Sanger法更敏感,更可靠。 第二阶段的测试BRIM2招募了132名曾受过治疗的V600E突变阳性的转移性黑色素瘤患者,第三阶段的测试BRIM3治疗对象为曾没有接受过治疗的V600E突变阳性的转移性黑色素瘤患者,并将Zelboraf与达卡巴嗪(dacarbazine)化疗相比较。 罗氏和Plexxikon在2006年获得许可证,签订合作合同,共同开发Zelboraf ------------------------------------------------- 产地国家:瑞士 原产地英文商品名: Zelboraf tab 240mg/tab 56tabs/box 原产地英文药品名: Vémurafénib 中文参考商品译名: Zelboraf片 240毫克/片 56片/盒 中文参考药品译名: 威罗菲尼 生产厂家中文参考译名: 罗氏公司 生产厂家英文名: Roche |
Zelboraf tab(Vémurafénib)威罗菲尼片简介:
2012年2月20日,瑞士制药巨头罗氏公司在一份声明中称,欧盟委员会已批准其药物Zelboraf,用于治疗成人BRAF V600突变阳性、经手术不能切除或转移性黑色素瘤。在早期时若能确诊,黑色素瘤一般是可以治愈的 ... 责任编辑:admin |
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