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人抗白介素-1β单克隆抗体|Ilaris(Canakinumab Injection)

2015-09-10 03:44:57  作者:新特药房  来源:互联网  浏览次数:11  文字大小:【】【】【
简介: 英文药名: Ilaris(Canakinumab Injection) 中文药名: 卡那单抗冻干粉针剂(人抗白介素-1β单克隆抗体) 生产厂家: 瑞士诺华制药药品介绍欧盟批准Ilaris(Canakinumab Injection)治疗痛风性关节炎及幼 ...

英文药名: Ilaris(Canakinumab Injection)

中文药名: 卡那单抗冻干粉针剂(人抗白介素-1β单克隆抗体)

生产厂家: 瑞士诺华制药
药品介绍
欧盟批准Ilaris(Canakinumab Injection)治疗痛风性关节炎及幼年特发性关节炎,为第一个生物药
2013年3月1日,欧盟委员会批准了Ilaris作为治疗急性痛风性关节炎发作患者的用药,该药用于目前已有治疗方法无法治愈的急性痛风性关节炎发作的患者。ILaris是第一个被欧盟批准用于缓解痛风性关节炎症状发作时疼痛的生物制品,此药为单剂量、皮下给药。
批准日期:2009年6月17美国FDA,2009年10月29日欧盟EMEA批准;2011年12月日本批准。公司:Novartis AG
仅为皮下注射
推荐剂量

体重>40kg CAPS患者用150mg和体重≥15kg和≤40kg CAPS患者用2mg/kg。15至40kg,反应不佳的儿童剂量可增至3mg/kg。对CAPS患者体重大于40kg ILARIS的推荐剂量是150mg。
对CAPS患者体重15kg和40kg间,推荐剂量是2mg/kg。对于15至40kg有不充分反应儿童,剂量可增加至3mg/kg。
ILARIS是作为单次给药通过皮下注射每8周给药。
为给药配制
用无菌术,配制每小瓶ILARIS通过用1mL注射器和一个18G×2”针头缓慢注射1mL的无防腐剂无菌注射用水。在一个角度约45°缓慢旋转小瓶约1分钟和放置5分钟,然后轻轻将小瓶上下倒置十次。避免用手指触橡皮塞。在被室温放置约15分钟得到澄明溶液。不要震荡。在溶液有颗粒物质不要使用。敲打小瓶侧部去掉从塞子来的残留液体。配制好溶液应基本上无颗粒和澄明至略微发乳白色。溶液应无色或可能有略微棕黄色,如溶也有明显棕色变色不应使用。如不在配制60分钟内使用,溶液应贮存在冰箱在2至8°C(36至46°F)和在4小时内使用。配制好产品略微起泡沫并非不寻常。
使用一支无菌注射前和针头小心抽吸需要容积依赖于将给予的剂量(0.2mL至1mL)和用1只27G×0.5”针头皮下注射。
避免注射如瘢痕组织这可能导致暴露于ILARIS不充分。
ILARIS 180-mg/150-mg粉为注射溶液在在一只单次使用小瓶内供应。按照当地要求应遗弃任何未使用或废材料


Information professionnelle du Compendium Suisse des Médicaments®
ILARIS®
Novartis Pharma Schweiz AG
OEMéd
Composition
Principe actif: Canakinumab.
Le canakinumab est un anticorps monoclonal recombinant humanisé, exprimé dans la lignée cellulaire d'hybridome murin Sp2/0.
Excipients:
Poudre pour solution injectable: Saccharum, L-Histidinum, L-Histidini hydrochloridum monohydricum, Polysorbatum 80.
Kit d'injection
Solvant: eau pour préparations injectables (5 ml).
Forme galénique et quantité de principe actif par unité
Poudre pour solution injectable. Chaque flacon de poudre contient 150 mg de canakinumab.
Kit d'injection
Poudre et solvant pour solution injectable. Chaque flacon de poudre contient 150 mg de canakinumab.
Indications/Possibilités d’emploi
Syndromes périodiques associés à la cryopyrine (CAPS)
ILARIS est indiqué pour le traitement des syndromes périodiques associés à la cryopyrine (CAPS) chez l'adulte et chez l'enfant à partir de 2 ans, y compris:
le syndrome familial auto-inflammatoire au froid (FCAS)/urticaire familiale au froid (UFF),
le syndrome de Muckle-Wells (SMW),
la maladie inflammatoire multisystème à début néonatal (NOMID)/syndrome neurologique, cutané et articulaire chronique infantile (CINCA).
L'étude principale a été conduite chez patients atteints du MWS (cf. «Propriétés/Effets»), les expériences lors de FCAS/FCU et de NOMID/CINCA, en particulier chez l'enfant, sont encore très limitées. Dans la règle, le diagnostic devrait être confirmé par le test de mutation des gènes (NLRP3/CIAS1), l'expérience clinique chez les patients sans confirmation de mutation des gènes NLRP3/CIAS1 est limitée. La thérapie devrait seulement être appliquée par des spécialistes expérimentés dans le traitement clinique des CAPS.
Les patients sont à répertorier dans un registre CAPS prévu à cet effet.
Arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIS)
ILARIS est indiqué pour le traitement de l'arthrite juvénile idiopathique systémique (AJIS) active chez les patients à partir de 2 ans, qui ont présenté une réponse insuffisante à un précédent traitement par anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et par corticoïdes systémiques. ILARIS peut être utilisé en monothérapie ou en association au méthotrexate.
Posologie/Mode d’emploi
Posologie en cas de CAPS
La dose initiale recommandée d'ILARIS chez les patients atteints de CAPS, est, pour les adultes et les enfants ≥2 ans, de:
•150mg en cas de poids corporel >40 kg
•2mg/kg en cas de poids corporel ≥15 kg et ≤40 kg
Le produit est administré toutes les huit semaines en une dose unique par une injection sous-cutanée.
En l'absence de succès thérapeutique satisfaisant (amoindrissement des exanthèmes et des autres symptômes inflammatoires généraux existants) en l'espace de 7 jours après le début du traitement chez des patients ayant reçu une dose initiale de 150 mg ou de 2 mg/kg, l'administration d'une deuxième dose d'ILARIS de 150 mg ou de 2 mg/kg peut être envisagée. Si une réponse complète au traitement est alors obtenue, une dose plus élevée de 300 mg ou de 4 mg/kg doit être administrée toutes les 8 semaines de manière continue.
En l'absence de succès thérapeutique satisfaisant dans les 7 jours suivant cette augmentation posologique, une troisième administration de 300 mg ou de 4 mg/kg d'ILARIS peut être envisagée.
Si une réponse complète au traitement est alors obtenue, une dose plus élevée de 600 mg ou de 8 mg/kg doit être administrée toutes les 8 semaines de manière continue.
L'expérience clinique avec des intervalles entre les doses inférieurs à 4 semaines ou avec des doses supérieures à 600 mg ou 8 mg/kg est limitée.
Posologie en cas d’AJIS
La dose recommandée pour ILARIS chez des patients atteints d’AJIS de poids corporel ≥7.5 kg est de 4 mg/kg (jusqu’à une dose maximale de 300 mg) administrée toutes les 4 semaines en injection sous-cutanée. Chez les patients présentant une réponse initiale évidente et une rémission durable de plus de 24 semaines sous ILARIS, une réduction de la dose à 2 mg/kg toutes les 4 semaines et, le cas échéant, finalement un arrêt du traitement par ILARIS est à envisager (cf. «Efficacité clinique»).
Instructions spéciales pour la posologie
Atteinte de la fonction rénale
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour les patients avec atteinte de la fonction rénale. Toutefois, l'expérience thérapeutique concernant de tels patients est limitée.
Atteinte de la fonction hépatique
ILARIS n'a pas fait l'objet d'études chez les patients avec atteinte de la fonction hépatique.
Patients pédiatriques
La sécurité d’emploi et l’efficacité d’ILARIS n’ont pas été étudiées chez des patients atteints de CAPS et d’AJIS âgés de moins de 2 ans.
L'utilisation d'ILARIS chez les enfants de moins de 2 ans n'est pas recommandée en raison de l'absence de données cliniques.
Patients gériatriques
Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés. Toutefois, l'expérience thérapeutique concernant de tels patients est limitée.
Utilisation
Injection sous-cutanée.
Après une formation adéquate à la technique d'injection et si le médecin traitant considère qu'il s'agit d'une mesure appropriée, les patients peuvent s'injecter eux-mêmes le médicament, les examens médicaux de contrôle ayant lieu en fonction des besoins (cf. «Remarques concernant la manipulation»).
Contre-indications
Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients conformément à la composition (cf. «Mises en garde et précautions» et «Effets indésirables»).
Mises en garde et précautions
Infections graves
ILARIS peut être associé à une fréquence augmentée d'infections graves. La prudence est de rigueur pour les médecins lorsqu'ils utilisent ILARIS chez des patients avec des infections, des antécédents d'infections récidivantes ou de maladies (en particulier la tuberculose) prédisposant aux infections. Un traitement par ILARIS ne devrait pas être poursuivi ni instauré chez des patients présentant une infection active nécessitant un traitement médical.
Des cas isolés d’infections inhabituelles ou opportunistes (y compris aspergillose, infections microbactériennes atypiques, herpès zoster) ont été rapportés pendant le traitement par ILARIS. Un lien de causalité entre le traitement par ILARIS et ces événements n’est pas à exclure.
L'utilisation simultanée d'ILARIS et d'inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale (TNF) n'est pas recommandée car elle pourrait être à l'origine d'un risque augmenté d'infections sévères (cf. «Interactions»).
Chez env. 12% des patients atteints de CAPS et ayant subi un test cutané à la tuberculine DPP, un nouveau test a montré un résultat positif pendant le traitement par ILARIS, sans signes cliniques d'infection tuberculeuse latente ou aiguë. Avant de commencer le traitement par ILARIS, une infection tuberculeuse latente ou aiguë doit être recherchée chez les patients. Le bilan doit comporter une anamnèse détaillée et des examens préalables appropriés, notamment chez les patients adultes. Les patients doivent être étroitement surveillés pendant et après le traitement par ILARIS afin de déceler tout signe et symptôme de tuberculose. Si un test à la tuberculine DPP négatif se positive chez un patient, notamment chez un patient à haut risque, il faut envisager de recourir à d'autres tests.
Affections malignes
Des affections malignes ont été rapportées chez des patients qui avaient été traités par ILARIS. Aucun risque de développement d’une affection maligne au cours d’un traitement par des inhibiteurs de l’interleukine-1 (IL-1) n’a été mis en évidence.
Réactions d’hypersensibilité
Des réactions d’hypersensibilité liées au traitement par ILARIS ont été rapportées. Au cours du développement clinique d’ILARIS incluant 395 patients (dont environ 275 enfants âgés de 2 à 17 ans) atteints de CAPS ou d’AJIS, aucune réaction anaphylactoïde ou anaphylactique n’a été rapportée. La majorité de ces cas a eu une évolution bénigne. Toutefois, le risque de réactions d’hypersensibilité sévères ne peut pas être exclu (cf. «Contre-indications» et «Effets indésirables»).
Vaccinations
Aucun vaccin à germes vivants ne devrait être administré en même temps qu'ILARIS (cf. «Interactions»).
Neutropénie
Une neutropénie (nombre absolu de granulocytes neutrophiles [ANC] <1.5× 109/l) a fréquemment été observée avec un autre médicament inhibant l'IL-1 qui a été utilisé dans une population de patients autre que celle atteinte de CAPS (polyarthrite rhumatoïde). Une neutropénie a fréquemment été observée chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (utilisation non autorisée) qui ont reçu ILARIS par voie sous-cutanée dans le cadre d'études cliniques. Le traitement par ILARIS ne doit pas être instauré chez des patients présentant une neutropénie. Il est recommandé de déterminer le nombre de granulocytes neutrophiles avant le début du traitement, après 1 à 2 mois, puis à intervalles réguliers. Si un patient développe une neutropénie, l'ANC doit être étroitement surveillé et l'arrêt du traitement doit être envisagé.
Syndrome d’activation macrophagique (chez les patients atteints d’AJIS)
Le syndrome d’activation macrophagique (SAM) est une affection connue mettant en jeu le pronostic vital, qui peut se développer chez des patients atteints de maladies rhumatismales, notamment l’AJIS et qui doit être traitée de manière offensive. Les médecins doivent être attentifs aux symptômes d’infection ou d’aggravation de l’AJIS, car ce sont des facteurs déclenchant connus du SAM. Sur la base de l’expérience issue des études cliniques, ILARIS ne semble pas augmenter l’incidence du SAM chez les patients atteints d’AJIS, mais aucune conclusion définitive n’a pu être tirée.
Interactions
Les interactions entre ILARIS et d'autres produits médicamenteux n'ont pas fait l'objet d'études spécifiques.
L'expression de l'enzyme hépatique CYP450 peut être réprimée par les cytokines stimulant une inflammation chronique, telles que l'IL-1 bêta. L'expression du CYP 450 est par conséquent normalisée par un traitement par des inhibiteurs des cytokines (tels que le canakinumab). Ce fait a une pertinence clinique avec les substrats du CYP 450 ayant une étroite marge thérapeutique, pour lesquels la dose nécessaire est déterminée individuellement. L'efficacité ou la concentration de principe actif doivent être surveillées au début du traitement par le canakinumab chez les patients ayant été traités par le type de médicaments mentionné ci-dessus. La dose individuelle du patient peut ensuite être adaptée si nécessaire.
Lors de l'administration simultanée d'un autre inhibiteur de l'IL-1 et d'un inhibiteur du TNF, une fréquence augmentée d'infections graves a été observée. L'utilisation d'ILARIS avec des inhibiteurs du TNF n'est pas recommandée car elle pourrait être à l'origine d'un risque augmenté d'infections sévères.
Il n'existe pas de données sur les effets d'un vaccin à germes vivants ou sur la transmission secondaire d'une infection par un vaccin à germes vivants chez les patients sous ILARIS. C'est la raison pour laquelle des vaccins à germes vivants ne devraient pas être administrés en même temps qu'ILARIS. Il est recommandé, si possible, de compléter toutes les vaccinations conformément aux recommandations vaccinales actuellement en vigueur tant chez les patients pédiatriques que chez les patients adultes avant l'instauration d'un traitement par ILARIS.
Grossesse/Allaitement
Grossesse
Il n'existe pas de données d'études cliniques contrôlées sous canakinumab chez les femmes enceintes ou en âge de procréer. Les études sur l'animal n'ont mis en évidence aucun effet nocif direct ou indirect en termes de toxicité de reproduction (cf. «Données précliniques»). Comme les risques encourus par le fœtus/la mère ne sont pas connus, un traitement chez les femmes enceintes et chez les femmes désirant une grossesse ne devrait être instauré qui si cela s'avère absolument nécessaire.
Accouchement et délivrance
Des études chez la souris avec un anticorps murin anti-IL-1 bêta de souris n'ont pas mis en évidence un effet sur le travail ou la délivrance (cf. «Données précliniques»).
Allaitement
On ne sait pas si le canakinumab passe dans le lait maternel. Les études sur l'animal ont montré qu'un anticorps murin anti-IL-1 bêta de souris n'entraînait pas d'effets indésirables sur le développement des souriceaux à l'allaitement, et n'ont pas mis en évidence une transmission de l'anticorps aux souriceaux (cf. «Données précliniques»).
Il est recommandé de ne pas allaiter pendant le traitement par ILARIS.
Effet sur l’aptitude à la conduite et l’utilisation de machines
Aucune étude y relative n'a été menée.
Effets indésirables
Résumé du profil de sécurité
Dans le cadre d’études interventionnelles, 395 patients dont environ 275 enfants (âgés de 2 à 17 ans) atteints de CAPS ou d’AJIS ont été traités par ILARIS. Dans l’ensemble des études, les effets indésirables les plus fréquents étaient principalement des infections des voies aériennes supérieures. La majorité de ces cas était de sévérité légère à moyenne, bien que des cas sévères aient été observés. Le traitement de longue durée n’a eu aucune influence sur la nature ou la fréquence des effets indésirables.
Il a été rapporté des infections opportunistes chez des patients traités par ILARIS (cf. «Mises en garde et précautions»).
CAPS
En tout, 194 patients pédiatriques ou adultes atteints de CAPS (y compris FCAS/UFF, SMW et NOMID/CINCA) ont reçu ILARIS au cours d'études cliniques. Environ 2300 patients atteints de CAPS ou d'autres maladies, parmi lesquels environ 250 enfants (âgés de 2 à 17 ans), ainsi que des volontaires en bonne santé ont été traités par ILARIS au cours d'études cliniques ouvertes ou en double aveugle. Les effets indésirables les plus souvent rapportés lors des études sur les CAPS étaient des infections des voies respiratoires supérieures et des rhinopharyngites.
La sécurité d'emploi du canakinumab a été comparée à celle d'un placebo lors d'une étude pivot de phase III, comprenant une période ouverte de 8 semaines (1re partie), suivie d'une période de privation randomisée en double aveugle contre placebo d'une durée de 24 semaines (2e partie) et d'une période de 16 semaines ouverte sous canakinumab (3e partie). Tous les patients ont été traités par 150 mg, ou par 2 mg/kg en cas de poids corporel ≥15 kg ou ≤40 kg d'ILARIS administrés par voie sous-cutanée (cf. «Efficacité clinique»).
Tableau 1: Tableau récapitulatif des réactions médicamenteuses indésirables observées au cours de l’étude pivot clinique en cas de CAPS

Etude de phase III
1re partie 2e partie 3e partie

ILARIS
N=35
n (%)

ILARIS
N=15
n (%)

placebo
N=16

ILARIS
N=31
n (%)

Infections

Rhinopharyngites 4 (11.4%) 5 (33.3%) 3 (18.8%) 4 (12.9%)
Infections urinaires 0 2 (13.3%) 0 1 (3.2%)
Infections des voies respiratoires supérieures 1 (2.9%) 1 (6.7%) 1 (6.3%) 1 (3.2%)
Infections virales 3 (8.6%) 2 (13.3%) 3 (18.7%) 1 (3.2%)

Peau

Réactions au site d'injection* 3 (8.6%) 2 (13.4%) 1 (6.3%) 1 (3.2%)

Système nerveux

Sensation d'obnubilation/vertiges 3 (8.6%) 0 0 3 (9.7%)
*: extrait du questionnaire médical.
Dans les études ouvertes à long terme avec une augmentation posologique, des cas d'infections (gastroentérite, infection des voies respiratoires et infections des voies respiratoires supérieures), de vomissements et d'obnubilation ont été rapportés plus fréquemment chez les patients ayant reçu la dose de 600 mg ou de 8 mg/kg que chez les patients ayant reçu les autres doses. Des cas évoquant des réactions d'hypersensibilité ont été rapportés. La majorité de ces cas ont évolué favorablement. (cf. «Contre-indications» et «Mises en garde et précautions»).
Anomalies des examens de laboratoire (CAPS)
Hématologie
Au cours des études cliniques réalisées avec le canakinumab, le taux moyen d'hémoglobine a augmenté et le nombre moyen de leucocytes, de granulocytes neutrophiles et de plaquettes a diminué.
Transaminases hépatiques
Une augmentation du taux de transaminases hépatiques a rarement été observée chez les patients atteints de CAPS.
Bilirubine
Une augmentation asymptomatique et légère de la bilirubine sérique, sans élévation concomitante des taux de transaminases, a été observée au cours du traitement par le canakinumab de patients atteints de CAPS.
Population pédiatrique
69 patients pédiatriques atteints de CAPS âgés de 2 à 17 ans ont été évalués. Globalement, il n'y a pas eu de différences cliniquement significatives entre les patients pédiatriques et l'ensemble des patients atteints de CAPS (comportant des patients adultes et pédiatriques, N=194) en ce qui concerne le profil de sécurité et de tolérance d'ILARIS, y compris la fréquence globale et le degré de sévérité global des épisodes infectieux. Les infections les plus souvent constatées concernaient les voies respiratoires supérieures.
AJIS
Au total, 201 patients atteints d’AJIS âgés de 2 à <20 ans ont reçu ILARIS dans le cadre d’études cliniques. La sécurité d’emploi d’ILARIS a été examinée dans le cadre de deux études pivot de stade III (cf. «Efficacité clinique»).
Les effets indésirables sont listés selon le système de classification par organe MedDRA version 15.0 (Tableau 2). Au sein de chaque classe de systèmes d’organes, les effets indésirables sont classés par ordre décroissant de fréquence. Les catégories de fréquence sont définies selon la convention suivante: très fréquent (≥1/10); fréquent (≥1/100, <1/10); occasionnel (≥1/1'000, <1/100); rare (≥1/10'000, <1/1'000); très rare (<1/10'000); fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Tableau 2: Tableau récapitulatif des réactions médicamenteuses indésirables observées au cours de l’étude pivot clinique en cas d’AJIS

G2301a) G2305b) Catégorie
de fréquence
1re partie 2e partie
ILARIS N=177 n (%) ILARIS N=50
n (%)
Placebo N=50
n (%)
ILARIS N=43
n (%)
Placebo N=41
n (%)

Infections

Infection (p.ex. rhinopharyngite, (virale) Infection des voies respiratoires supérieures, pneumonie, rhinite, pharyngite, angine, sinusite, infection urinaire, gastroentérite, infection virale) 97 (54.8%) 27 (54%) 19 (38%) 13 (30.2%) 5 (12.2%) Très fréquent

Troubles gastro-intestinaux

Douleur abdominale haute 25 (14.1%) 8 (16%) 6 (12%) 3 (7%) 1 (2.4%) Très fréquent

Peau

Réactions au site d‘injection*
légère 19 (10.7%) 6 (12.0%) 2 (4.0%) 0 3 (7.3%) Très fréquent
modérée 2 (1.1%) 1 (2.0%) 0 0 0 fréquent
* aucune réaction au site d’injection n’a entraîné d’arrêt de participation à l’étude.
a) Dans l’étude 2301, tous les patients de la 1re partie ont été traités par ILARIS et les patients présentant une réponse ont été finalement répartis au hasard dans la 2e partie entre ILARIS et le placebo.
b) L’étude 2305 était une étude de dose unique destinée à comparer ILARIS et le placebo sur 4 semaines.
Anomalies biologiques (AJIS)
Hématologie
Une diminution du nombre de leucocytes (≤0.8× limite inférieure de la normale) a été rapportée chez 5 patients (10.4%) du groupe traité par ILARIS, par rapport à 2 patients (4.0%) du groupe placebo.
Une diminution transitoire du nombre absolu de neutrophiles à moins de 1× 109/l a été rapportée chez 3 patients (6.0%) du groupe ILARIS par rapport à 1 patient (2.0%) du groupe placebo. Un cas de neutrophiles <0.5× 109/l a été observé dans le groupe ILARIS et aucun cas dans le groupe placebo (cf. «Mises en garde et précautions»).
Une légère (< limite inférieure de la normale et >75× 109/l) diminution transitoire du nombre de plaquettes a été observée chez 3 patients (6.3%) traités par ILARIS versus 1 patient (2.0%) traité par placebo.
Transaminases hépatiques
Des valeurs élevées d’alanine aminotransférase et/ou d’aspartate aminotransférase (>3× la limite supérieure de la normale) ont été rapportées chez 2 patients (4.1%) traités par ILARIS et chez 1 (2.0%) patient sous placebo. Tous les patients avaient des valeurs normales lors du contrôle suivant.
Surdosage
Les expériences de surdosage sont rares. Dans le cadre d’anciennes études cliniques, les patients et personnes bénévoles en bonne santé ont reçu des doses pouvant atteindre 10 mg/kg en perfusion intraveineuse ou en injection sous-cutanée, sans présenter de signe de toxicité aiguë. En cas de surdosage, nous recommandons de surveiller les patients concernant tous les signes ou symptômes d’effets indésirables et d’entamer un traitement symptomatique adéquat.
Propriétés/Effets
Code ATC: L04AC08
Mécanisme d'action
Le canakinumab est un anticorps monoclonal humanisé dirigé contre l'interleukine-1 bêta (IL-1 bêta) humaine de l'isotype IgG1/kappa. Le canakinumab se lie spécifiquement et avec une affinité élevée à l'IL-1 bêta humaine, dont il neutralise l'activité biologique par l'inhibition de son interaction avec les récepteurs IL-1. Il empêche ainsi l'activation de gènes induite par l'IL-1 bêta et la production de médiateurs de l'inflammation tels que l'interleukine-6 ou la cyclo-oxygénase-2.
Pharmacodynamique
CAPS
La production excessive d'IL-1 bêta lors de maladies inflammatoires provoque une inflammation locale ou systémique, une augmentation de la production de marqueurs de l'inflammation, à savoir la protéine C-réactive (CRP) ou l'amyloïde sérique A (SAA), ainsi que de la fièvre. Les patients atteints de CAPS, chez qui la surproduction incontrôlée d'IL-1 bêta se traduit par de la fièvre, de la fatigue, des éruptions cutanées, de l'arthrite, une hyperleucocytose prononcée, principalement due à une augmentation des neutrophiles ainsi qu'une augmentation des plaquettes et des protéines de la phase aiguë, présentent une réponse rapide au traitement par le canakinumab. Après un traitement par le canakinumab, les taux de CRP et de SAA se sont rapidement normalisés, de même que l'hyperleucocytose et l'hyperplaquettose.
AJIS
L’arthrite juvénile idiopathique systémique est une affection auto-inflammatoire sévère médiée par le système immunitaire inné via des cytokines pro-inflammatoires, dont l’une des principales est l’interleukine 1bêta (IL-1bêta).
Les manifestations habituelles de l’AJIS comprennent notamment de la fièvre, des éruptions, une hépatosplénomégalie, une lymphadénopathie, une polysérosite et une arthrite. Le traitement par le canakinumab a induit une amélioration rapide et prolongée aussi bien articulaire que systémique de l’AJIS et une diminution significative du nombre d’articulations inflammatoires, la résolution rapide de la fièvre et une réduction des protéines de la phase aiguë chez la plupart des patients (cf. «Efficacité clinique»).
Efficacité clinique
CAPS
L'efficacité et la sécurité d'emploi du canakinumab ont été démontrées chez des patients présentant des CAPS de différents degrés de sévérité et de phénotypes différents (y compris FCAS/UFF, SMW, et NOMID/CINCA).
Lors d'une étude de phase I/II chez des patients âgés de 4-51 ans, l'effet du traitement par le canakinumab a été rapidement perceptible, entraînant une disparition ou une amélioration cliniquement significative des symptômes dès le premier jour après l'administration. Les paramètres de laboratoire tels qu'une CRP ou une SAA élevée ou l'augmentation des neutrophiles et des plaquettes se sont normalisés en l'espace de quelques jours après l'injection de canakinumab.
L'étude pivot a consisté en un essai multicentrique de 48 semaines chez des patients âgés de 9 jusqu'à 74 ans avec MWS, ce caractérisant par des mutations NLRP3/CIAS1: une période ouverte de 8 semaines (1re partie), une période de privation randomisée en double aveugle contre placebo d'une durée de 24 semaines (2e partie), suivie d'une période ouverte de 16 semaines (3e partie). L'étude avait pour objectif d'évaluer l'efficacité, la sécurité d'emploi et la tolérance du canakinumab chez des patients atteints de CAPS.
1re partie: une réponse complète, tant clinique que par les biomarqueurs (définie par la combinaison d'une évaluation médicale globale de la maladie auto-inflammatoire et de l'affection cutanée ≤minimale d'une part et, d'autre part, de taux de CRP ou de SAA <10 mg/l), au canakinumab a été observée chez 97% des patients, la réponse se manifestant au cours des 7 jours suivant le début du traitement. Des améliorations significatives ont été mises en évidence à l'évaluation clinique médicale de l'activité auto-inflammatoire de la maladie: évaluation médicale globale de l'activité auto-inflammatoire de la maladie, évaluation de l'affection cutanée (éruption urticarienne), arthralgies, myalgies, céphalées/migraine, conjonctivite, fatigue/malaise, évaluation d'autres symptômes d'accompagnement et évaluation par les patients de leurs symptômes.
2e partie: au cours de la période de privation de l'étude pivot, le critère d'évaluation principal était le recul/l'aggravation de la maladie: une augmentation de l'activité de la maladie n'a été observée chez aucun (0%) des patients randomisés pour recevoir du canakinumab, à comparer aux 81% des patients ayant reçu le placebo après randomisation.
3e partie: les patients qui avaient reçu le placebo lors de la 2e partie et qui ont à nouveau reçu du canakinumab pendant cette période ouverte ont également présenté une amélioration clinique et sérologique significative de l'activité de la maladie, comparable à celle constatée chez les patients ayant bénéficié d'un traitement ininterrompu par le canakinumab.
Deux études à long terme de phase III, ouvertes, non contrôlées, ont étéréalisées.
Dans une étude sur la sécurité, la tolérance et l'efficacité du canakinumab chez des patients atteints de CAPS, la durée totale du traitement a été comprise entre 6 mois et 2 ans. L'autre étude réalisée chez des patients japonais atteints de CAPS a duré 24 semaines avec une phase d'extension allant jusqu'à 48 semaines. L'objectif principal était de déterminer le pourcentage de patients sans récidive à la semaine 24, y compris celui des patients ayant reçu une dose plus élevée.
Dans l'analyse d'efficacité des deux études considérées conjointement, 65.6% des patients non prétraités par le canakinumab ont présenté une réponse complète avec 150 mg ou 2 mg/kg et 85.2% des patients ont présenté une réponse complète dans tous les groupes de doses. 43.8% des patients traités par 600 mg ou 8 mg/kg (ou plus) ont présenté une réponse complète. Les patients âgés de 2 à <4 ans ont été moins nombreux (57.1%) que les patients pédiatriques plus âgés et les patients adultes à obtenir une réponse complète. Chez les patients ayant présenté une réponse complète, la réponse sans récidive a persisté chez 89.3% des patients.
Chez la majorité des patients, les marqueurs de l'inflammation CRP et SAA se sont normalisés dans le laps de temps de huit jours de traitement. Des valeurs normales moyennes de CRP et de SAA ont été constatées pendant toute la durée de l'étude pivot chez les patients ayant été traités de manière continue par canakinumab. Après interruption du canakinumab en 2e partie, les valeurs de CRP et de SAA sont revenues à des valeurs anormales et ont pu à nouveau être normalisées par la reprise du traitement par canakinumab dans la partie III. Les courbes de normalisation de CRP et de SAA furent similaires. Chez les patients avec réponse clinique complète et infection systémique synchrone, une élévation des valeurs de CRP ont été observées (v. «Mises en garde et précautions»). C'est la raison pour laquelle les décisions thérapeutiques devraient comporter une évaluation clinique et pas seulement se baser sur les valeurs de CRP. La détermination de SAA ne sera pas considérée comme test de routine vu la disponibilité limitée.
Chez quelques patients traités dans des études cliniques par ILARIS et qui présentaient des altérations auditives préexistantes, une amélioration qualitative de l'audition a été observée. Les tests d'audition annuels (audiométrie tonale liminaire) peuvent de ce fait être utilisés pour contrôler l'impact du traitement sur le cours de la maladie. Lorsque les usages locaux courants le demandent, des tests d'audition plus rapprochés peuvent être conduits.
L'expérience acquise auprès de patients ayant obtenu une réponse complète après une augmentation de la posologie à 600 mg (8 mg/kg) toutes les 8 semaines suggère qu'une dose plus élevée que la posologie recommandée (150 mg ou 2 mg/kg chez les patients ≥15 kg ou ≤40 kg) pourrait s'avérer bénéfique chez des patients n'ayant pas présenté une réponse complète ou chez qui une réponse complète n'a pas pu être maintenue.
Population pédiatrique
En tout, 69 patients pédiatriques âgés de 2 à 17 ans ont participé aux études sur le canakinumab dans le traitement des CAPS (sept adolescents, traités par 150 mg, et huit enfants ≥15 kg ou ≤40 kg traités par 2 mg/kg). Globalement, il n'y a pas eu de différences cliniquement significatives entre les patients pédiatriques et la population totale de patients atteints de CAPS (comprenant des patients adultes et pédiatriques, N=194) en ce qui concerne l'efficacité, la sécurité d'emploi et la tolérance du canakinumab. Chez la majorité des patients pédiatriques, une amélioration des symptômes cliniques et des marqueurs de l'inflammation (protéine amyloïde A sérique et CRP p.ex.) a été obtenue.
AJIS
L’efficacité d’ILARIS dans le traitement de l’AJIS active a été étudiée dans le cadre de deux études pivot (G2305 et G2301). Les patients inclus étaient âgés de 2 à moins de 20 ans (âge moyen 8,5 ans et durée moyenne de la maladie 3,5 ans à l’inclusion) et avaient une maladie active (définie par ≥2 articulations avec arthrite active, fièvre et un taux de CRP élevé).
Étude G2305
L’étude G2305 était une étude randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo de 4 semaines, évaluant l’efficacité à court terme d’ILARIS chez 84 patients randomisés pour recevoir une dose unique de 4 mg/kg (jusqu’à 300 mg) d’ILARIS ou de placebo. Le critère d’évaluation principal était la proportion de patients ayant obtenu au Jour 15 une amélioration d’au moins 30% des critères de réponses pédiatriques de l’American College of Rheumatology (ACR) adaptés pour inclure l’absence de fièvre. Le traitement par ILARIS a amélioré tous les scores de réponses l’ACR pédiatrique par rapport au placebo aux jours 15 et 29 (Tableau 3).
Tableau 3: Réponse ACR pédiatrique et statut de la maladie aux jours 15 et 29

Jour15 Jour 29
ILARIS Placebo ILARIS Placebo
N=43 N=41 N=43 N=41
ACR30 84% 10% 81% 10%
ACR50 67% 5% 79% 5%
ACR70 61% 2% 67% 2%
ACR90 42% 0% 47% 2%
ACR100 33% 0% 33% 2%
Maladie inactive 33% 0% 30% 0%
La différence entre les traitements pour tous les scores ACR était significative (p ≤0,0001).
Les résultats pour les critères d’évaluation de la réponse ACR pédiatrique adaptée, incluant les composantes systémiques et arthritiques étaient cohérents avec les résultats de la réponse ACR globale. Au Jour 15, la modification médiane du nombre d’articulations atteintes d’arthrite active et de limitation de la mobilité par rapport à l’inclusion était respectivement de -67% et de -73% sous ILARIS (N=43) par rapport à la modification médiane respectivement de 0% et de 0% sous placebo (N=41). La modification moyenne de l’évaluation de la douleur par le patient (échelle visuelle analogique de 0 à 100 mm) au Jour 15 se situait à -50,0 mm pour ILARIS (N=43) par rapport à +4,5 mm avec le placebo (N=25). La modification moyenne de l’évaluation de la douleur chez les patients traités par ILARIS au Jour 29 était cohérente avec les résultats précédents.
Étude G2301
L’étude G2301 était une étude de privation randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo de prévention des poussées par ILARIS. L’étude était composée de deux parties avec deux critères d’évaluation indépendants (succès de la réduction des doses de corticoïdes et délai de survenue d’une poussée). Dans la 1re partie (en ouvert), 177 patients ont été inclus et ont reçu 4 mg/kg (jusqu’à 300 mg) d’ILARIS, administrés toutes les 4 semaines pendant une durée allant jusqu’à 32 semaines. Dans la 2e partie (en double aveugle), les patients ont reçu soit 4 mg/kg d’ILARIS soit un placebo toutes les 4 semaines jusqu’à la survenue de 37 poussées.
Réduction de la dose de corticoïdes
Sur un total de 128 patients inclus dans la 1re phase et qui prenaient des corticoïdes, 92 patients ont tenté de réduire la dose de corticoïdes. Cinquante-sept (62%) des 92 patients qui ont tenté une réduction ont réussi à réduire leur dose de corticoïdes et 42 patients (46%) ont arrêté les corticoïdes.
Délai de survenue d’une poussée
Le risque d’une poussée pour les patients qui ont participé à la 2e partie était réduit de 64% par rapport au groupe placebo (Hazard Ratio de 0,36; IC à 95%: 0,17 à 0,75; p=0,0032). Soixante-trois des 100 patients inclus dans la 2e partie n’ont eu aucune poussée pendant la phase d’observation (jusqu’à un maximum de 80 semaines), qu’ils aient été randomisés sous placebo ou canakinumab.
Résultats relatifs à la santé et à la qualité de vie dans les études G2305 et G2301
Le traitement par ILARIS a entraîné des améliorations cliniquement significatives des capacités physiques et de la qualité de vie des patients. Dans l’étude G2305, l’amélioration moyenne des scores du questionnaire Childhood Health Assessment était de 0,69 sous ILARIS vs placebo (Least Square Means; p = 0,0002), ce qui représente 3,6 fois la différence minimale cliniquement pertinente de 0,19. L’amélioration moyenne du début à la fin de la 1re partie de l’étude G2301 était de 0,88 (79%). Dans l’étude G2305, des améliorations statistiquement significatives des scores PF50 du Questionnaire Child Health en faveur d’ILARIS vs placebo ont été constatées (bien-être physique p=0,0012; bien-être psychosocial p=0,0017).
Analyse d’efficacité poolée
Les données des 12 premières semaines de traitement par ILARIS dans les études G2305, G2301 et de l’étude d’extension ont été rassemblées afin d’évaluer le maintien de l’efficacité. Ces données ont montré des améliorations de la réponse ACR pédiatrique adaptée et de ses composants entre l’inclusion et la semaine 12 similaires à celles observées dans l’étude contrôlée contre placebo (G2305). À la Semaine 12, les réponses ACR pédiatriques adaptées 30, 50, 70, 90 et 100 étaient de 70%, 69%, 61%, 49% et 30% respectivement; 28% des patients présentaient une maladie inactive (N=178).
L’efficacité observée dans les études G2305 et G2301 s’est maintenue au cours de l’étude d’extension à long terme en ouvert (données provenant d’un suivi médian de 49 semaines). Dans cette étude, 25 patients qui avaient une forte réponse ACR pendant au moins 5 mois ont réduit leur dose d’ILARIS à 2 mg/kg toutes les 4 semaines et ont maintenu une réponse ACR100 pédiatrique pendant toute la période d’administration de la dose réduite (durée médiane de 32 semaines, 8-124 semaines).
Bien que limitées, les études cliniques suggèrent que les patients qui ne répondent pas au tocilizumab ou à l’anakinra pourraient répondre au canakinumab.
Immunogénicité
Des anticorps dirigés contre ILARIS ont été trouvés chez environ 1.5% et 3% des patients respectivement atteints de CAPS ou d’AJIS sous traitement par ILARIS. La plupart des études cliniques concernant l’AJIS ont utilisé un procédé sensible par pontage (Bridging Assay). Aucun anticorps neutralisant n’a été détecté. Aucune corrélation apparente entre le développement d’anticorps et la réponse clinique ou les effets indésirables n’a été observée.
Pharmacocinétique
CAPS
Absorption
Chez les patients adultes atteints de CAPS, les concentrations sériques maximales (Cmax) de canakinumab étaient atteintes 7 jours environ après l’administration par voie sous-cutanée d’une dose unique de 150 mg. La demi-vie terminale moyenne était de 26 jours. La valeur moyenne de la Cmax et de l’ASCinf après l’administration par voie sous-cutanée d’une dose unique de 150 mg chez un patient adulte type (70 kg) était de 15.9 μg/ml et de 708 μg*j/ml. La biodisponibilité absolue du canakinumab administré par voie sous-cutanée a été estimée à 66%.
Les paramètres d’exposition (tels qu’ASC et la Cmax) ont augmenté proportionnellement à la dose dans l’intervalle de doses comprises entre 0,3 et 10,0 mg/kg en perfusion intraveineuse ou de 150 à 600 mg en injection sous-cutanée. Les valeurs de l’exposition prédite à l’état d’équilibre (Cmin,ee, Cmax,ee, ASCee,8s) après la prise sous-cutanée de 150 mg (respectivement 2 mg/kg) toutes les 8 semaines étaient légèrement plus élevées dans la catégorie de poids 40-70 kg (6.6 μg/ml, 24,3 μg/ml, 767 μg*j/ml) que dans la catégorie de poids <40 kg (4,0 μg/ml, 19,9 μg/ml, 566 μg*j/ml) et >70 kg (4,6 μg/ml, 17,8 μg/ml, 545 μg*j/ml). Le taux d’accumulation attendu était de 1,3 fois après 6 mois d’administration sous-cutanée de 150 mg de canakinumab toutes les 8 semaines.
Distribution
Le canakinumab se lie à l’IL-1bêta sérique. Le volume de distribution (Vss) du canakinumab varie en fonction du poids corporel. Il a été estimé à 6,2 l pour un patient atteint de CAPS pesant 70 kg.
Élimination
La clairance (CL) du canakinumab dépendait du poids corporel et a été estimée à 0,17 l/jour pour un patient de 70 kg atteint de CAPS sévère et à 0,11 l/jour pour un patient de 33 kg atteint d’AJIS sévère. Après prise en compte des différences de poids corporel, aucune différence cliniquement significative des propriétés pharmacocinétiques du canakinumab n’a été observée entre les patients atteints de CAPS et ceux atteints d’AJIS.
Aucun indice ne suggérait une accélération de la clairance ou des modifications dans le temps des propriétés pharmacocinétiques du canakinumab en cas d’administrations répétées. Après correction pour tenir compte du poids corporel, aucunes différences pharmacocinétiques liées au sexe ou à l’âge n’ont été observées.
Population pédiatrique
Les concentrations sériques maximales de canakinumab ont été atteintes, chez les patients pédiatriques âgés de 4 ans et plus, entre 2 et 7 jours après l’administration par voie sous-cutanée d’une dose unique de 150 mg ou de 2 mg/kg. La demi-vie terminale, qui variait entre 22.9 et 25.7 jours, était comparable aux propriétés pharmacocinétiques observées chez l’adulte. Sur la base de l’analyse d’un modèle de pharmacocinétique de population, la pharmacocinétique du canakinumab chez les enfants âgés de 2 à <4 ans est identique à celle chez les enfants de 4 ans et plus.
AJIS
La biodisponibilité chez les patients atteints d’AJIS n’a pas été estimée de manière indépendante. La clairance par kg de poids corporel (CL/F par kg) était comparable entre la population atteinte d’AJIS et la population atteinte de CAPS (0.004 l/j par kg). Le volume de distribution par kg (V/F par kg) était de 0,14 l/kg. Après prise en compte des différences de poids corporel, aucune différence cliniquement significative des propriétés pharmacocinétiques du canakinumab n’a été observée entre les patients atteints de CAPS et ceux atteints d’AJIS
Après administration répétée de 4 mg/kg toutes les 4 semaines, le taux d’accumulation du canakinumab était de 1,6 chez les patients atteints d’AJIS. L’état d’équilibre a été atteint après 110 jours. La valeur prédictive (± écart type) de la Cmin,e, Cmax,ee et ASCee,4s était de 14.7 ± 8.8 μg/ml, 36.5 ± 14.9 μg/ml respectivement 696.1 ± 326.5 μg*j/ml.
L’ASCee4s dans chaque groupe d’âge était de 692, 615, 707 et 742 µg*j/ml pour les groupes d’âge respectifs de 2-3, 4-5, 6-11 et 12-19 ans. Après stratification en fonction du poids, une exposition moyenne inférieure (30-40%) a été observée avec une Cmin,ee (11.4 vs 19 µg/ml) et une ASCee (594 vs 880 µg*j/ml) dans la catégorie de poids la plus basse (≤40 kg) par rapport à la catégorie de poids la plus élevée (>40 kg).
Population pédiatrique
Il a été estimé que le taux d’absorption sous-cutanée diminuait avec l’âge et il semblait être le plus rapide chez les patients les plus jeunes. En conséquence, le Tmax était plus court (3,6 jours) chez les patients atteints d’AJIS les plus jeunes (2-3 ans) par rapport aux patients atteints d’AJIS plus âgés (12-19 ans; Tmax 6 jours). La biodisponibilité (ASCee) n’était pas concernée.
La pharmacocinétique des populations pédiatriques atteintes de CAPS et d’AJIS est similaire.
Données précliniques
Les données non cliniques, fondées sur la recherche de réactions croisées, sur la répétition des doses, sur l'immunotoxicité et sur des études de toxicité de reproduction ou de toxicité juvénile menées avec du canakinumab ou avec un anticorps murin anti-IL-1 bêta de souris, n'ont mis en évidence aucun risque particulier pour l'être humain.
Le canakinumab se liant avec une affinité comparable à l'IL-1 bêta d'un singe, l'ouistiti commun (C. jacchus), et à l'IL-1 bêta humaine, la sécurité d'emploi du canakinumab a été étudiée chez ce singe. Administré deux fois par semaine pendant une durée pouvant aller jusqu'à 26 semaines, le canakinumab n'a pas entraîné d'effets indésirables chez le singe; de même, aucun effet indésirable n'a été observé chez des femelles gravides au cours d'une étude de toxicité pour le développement embryo-fœtal. Les concentrations plasmatiques bien tolérées par les animaux ont été au moins 42 fois (Cmax) et 78 fois (AUCavg) supérieures aux concentrations plasmatiques observées chez des patients pédiatriques atteints de CAPS et traités par voie sous-cutanée par des doses cliniques de canakinumab allant jusqu'à 8 mg/kg toutes les 8 semaines, et au moins 29 fois (Cmax) et 48 fois (AUCavg) supérieures aux concentrations plasmatiques observées chez des patients adultes atteints de CAPS et traités par voie sous-cutanée par des doses cliniques de canakinumab allant jusqu'à 600 mg toutes les 8 semaines. Dans ces études également, il n'a pas été possible de détecter des anticorps dirigés contre le canakinumab. L'application de canakinumab sur des tissus humains normaux n'a montré aucune réactivité tissulaire croisée non spécifique.
La carcinogénicité du canakinumab n'a pas fait l'objet d'études spécifiques.
L'administration pendant l'organogenèse au cours d'une étude de toxicité pour le développement embryo-fœtal chez des femelles d'ouistiti commun gravides n'a mis en évidence aucune toxicité maternelle, aucune embryotoxicité et aucune tératogénicité du canakinumab. En outre, le canakinumab, administré en fin de gestation, au cours de la mise bas et pendant l'allaitement, n'a pas entraîné d'effets indésirables sur la croissance fœtale ou néonatale (cf. «Grossesse/Allaitement»).
Au cours d'une série complète d'études de toxicité de reproduction et de toxicité juvénile menées chez des souris, aucun effet indésirable n'a été observé après administration d'un anticorps murin anti-IL-1 bêta de souris. Les doses utilisées dans ces études étaient plus élevées que la dose maximale de suppression de l'activité de l'IL-1 bêta.
Une étude immunotoxicologique menée chez des souris avec un anticorps murin anti-IL-1 bêta de souris a montré que la neutralisation de l'IL-1 bêta n'avait aucun effet sur les paramètres immunologiques et que la fonction immunitaire de ces souris n'était pas affectée.
Remarques particulières
Incompatibilités
Comme aucune étude de compatibilité n'a été conduite, le médicament ne doit pas être associé avec d'autres médicaments.
Stabilité
Flacon avec poudre: 36 mois au réfrigérateur (2-8 °C).
Le médicament ne doit pas être utilisé au-delà de la date figurant après la mention «EXP» sur le récipient et l'étiquette.
Solution reconstituée: la préparation injectable reconstituée ne doit pas être conservée. La stabilité physicochimique de la préparation reconstituée est préservée pendant 24 heures à (2-8 °C). Pour des raisons microbiologiques, la préparation prête à l'emploi devrait être utilisée immédiatement après la reconstitution. Au cas où cela ne serait pas possible, le délai jusqu'à l'utilisation et les conditions d'entreposage est de la responsabilité de l'utilisateur. Le laps de temps jusqu'à l'emploi ne devrait dans la règle pas excéder 24 heures à (2-8 °C), sauf si la reconstitution a été effectuée en conditions d'asepsie contrôlées et validées.
Remarques concernant le stockage
En ce qui concerne le stockage de la solution reconstituée, voir la rubrique «Stabilité».
Les flacons avec la poudre scellés sont à entreposer au réfrigérateur (2-8 °C). Ne pas congeler. Conserver dans l'emballage original, à l'abri de la lumière.
ILARIS doit être conservé hors de portée des enfants.
Remarques concernant la manipulation
Emballage sans solvant
La poudre est un lyophilisat blanc solide.
ILARIS 150 mg poudre pour solution injectable est livré dans un flacon perforable à usage unique. Reconstitution: le contenu de chaque flacon d'ILARIS doit être lentement mélangé à 1.0 ml d'eau pour injections à l'aide d'une seringue de 1 ml et d'une aiguille 18G ou 21G × 2”. Agiter lentement le contenu du flacon tenu en position inclinée à environ 45° pendant près d'une minute puis laisser reposer pendant 5 minutes. Puis retourner le flacon 10 fois complètement, mais avec précaution. Autant que possible, ne pas toucher des doigts le bouchon en caoutchouc du flacon. Laisser ensuite reposer pendant environ 15 minutes à température ambiante. Ne pas secouer. Ne pas utiliser si des particules sont visibles dans la solution.
Tapoter légèrement le côté du flacon pour détacher tout reste de solution encore fixé au bouchon en caoutchouc. La solution ne devrait pas contenir de particules visibles et être claire à opalescente. La solution devrait être incolore ou présenter une légère teinte jaune brunâtre. Cependant si la solution présente une nette coloration brunâtre, elle doit être éliminée.
Aspirer avec précaution la quantité de solution nécessaire (de 0.2 ml à 1.0 ml), selon la dose à administrer, et l'injecter par voie sous-cutanée à l'aide d'une aiguille 27G × 0.5”.
Eviter d'effectuer l'injection dans du tissu cicatriciel, ceci pourrait limiter l'absorption d'ILARIS et son effet.
Les restes de la solution reconstituée sont à jeter. Le produit non utilisé et le matériel d'injection doivent être éliminés selon les dispositions en vigueur localement.
Kit d'injection avec solvant
Le kit d'injection se compose d'un flacon perforable de poudre et d'un flacon perforable de solvant. La poudre est un lyophilisat blanc solide. Les flacons perforables de poudre et de solvant sont destinés à un usage unique.
Reconstitution: placer les adaptateurs fournis sur les flacons. Transférer d'abord 1.0 ml d'air dans le flacon d'eau pour préparations injectables fourni à l'aide de la seringue fournie. Prélever 1.0 ml de solvant et dissoudre le contenu du flacon de poudre avec celui-ci en pressant lentement sur le piston de la seringue. Ne pas dévisser la seringue de l'adaptateur. Faire tourbillonner lentement le contenu du flacon en inclinant celui-ci à environ 45° pendant près d'une minute, puis laisser reposer pendant 5 minutes. Retourner ensuite le flacon 10 fois avec précaution. Laisser ensuite reposer pendant environ 15 minutes à température ambiante. Ne pas secouer.
Après 15 minutes sans secouer vérifier que la solution ne contient pas de particules et n'est pas trouble. La mousse qui peut se former à la surface de la solution n'est pas préoccupante. On peut alors passer à l'étape suivante.
Si des particules sont présentes, mélanger à nouveau. Laisser à nouveau reposer 5 minutes avant de revérifier l'absence de particules dans la solution.
Si la solution ne contient pas de particules visibles et n'est pas trouble, la dose nécessaire d'ILARIS peut être prélevée avec la seringue. Si des particules sont encore visibles, la solution injectable doit être jetée.
Tapoter légèrement le côté du flacon pour éliminer tout reste de solution encore fixé au bouchon. La solution ne devrait pas contenir de particules visibles et devrait être claire à opalescente. La solution devrait être incolore ou présenter une teinte légèrement jaune brunâtre. Cependant si la solution présente une nette coloration brunâtre, elle doit être éliminée.
Aspirer avec précaution le volume nécessaire (de 0.2 ml à 1.0 ml), selon la dose à administrer, et l'injecter par voie sous-cutanée à l'aide de l'aiguille fournie.
Éviter d'effectuer l'injection dans un tissu cicatriciel, car ceci pourrait entraîner une exposition insuffisante à ILARIS.
Jeter toute solution reconstituée et tout solvant résiduels. Éliminer tout produit non utilisé et tout déchet selon les exigences locales.
Numéro d’autorisation
59226 (Swissmedic).
Titulaire de l’autorisation
Novartis Pharma Schweiz AG, Risch; domicile: 6343 Rotkreuz.
Mise à jour de l’information
Juillet 2014.
Présentation

Quantité CHF Cat. de remise Cat. de remboursement
ILARIS subst sèche 150 mg (hc 10/14) flacon 1 pce (hc 10/14) A LS (LIM)
ILARIS subst sèche 150 mg kit d'injection (ec 10/14) 1 pce (ec 10/14) A LS (LIM)
Description
Emballage contenant 1 flacon de 150 mg de poudre, 1 flacon de solvant pour solution injectable, une seringue d'injection avec aiguille, 2 adaptateurs pour flacon et 4 compresses alcoolisées.
Publié le 11.11.2014
V2015-09-09


本品瑞士上市
FDA批准了诺华公司用于治疗儿童与成人的一种罕见的致命性的自体发炎性疾病——冷吡啉相关的周期性综合征(Cryopyrin-Associated Periodic Syndromes,CAPS)。这是首个批准可用于更小为4岁患者的可用于两种CAPS的药物,可用于familial cold auto-inflammatory syndrome 与Muckle-Wells syndrome。
CAPS由一种基因突变引起,导致产生了过量的1β白细胞介素,从而引起持续的发炎症状与组织损害。该症长期发展将产生严重或致命性后果,包括耳聋、骨关节畸形、视觉损害、肾衰竭、死亡。
这种药物的获准对CAPS患者来说无疑是好消息,据预计在美国有300人深受CAPS困扰,目他们可用的药物仅限于传统的抗炎药,这些药物通过抑制人体的整个免疫系统达到治疗目的,很多药物需要患者频繁接受注射,而Ilaris每8周只需注射一次。
这次Ilaris获准的依据是该药在本月初公布的一项后期临床实验结果。这项III期临床的受试者35名CAPS患者,年龄为9-74岁。所获得的据显示,他们用药治疗后,90%的人在整个实验期内病情都保持缓解。
此前,FDA和欧盟都已将Ilaris制定为罕见病治疗药。目前,关于该药的其他实验也正在进行,研究人员将进一步检测药物治疗新生儿期起病的多系统炎性疾病,全身型幼年特发性关节炎,慢性阻塞性肺病,2型糖尿病关节炎和风湿性关节炎等其他炎症性疾病的效果。
更多说明:
FDA批准Ilaris用于治疗冷吡啉相关的周期性综合征:
2009年6月18日,诺华公司表示,美国食品药物管理局(FDA)已批准Ilaris用于治疗儿童(年龄≥4岁)和成人冷吡啉相关的周期性综合征(CAPS),CAPS是一种终身性自身免疫性疾病。Ilaris是一种完全人源化单克隆抗体制剂,其靶向阻断白介素-1β (IL-β),IL-β是一种CAPS患者体内产生过量的物质。Ilaris已被FDA指定为罕见病治疗药物。
Ilaris适用于治疗2种CAPS:家族性冷自身炎症反应综合征和穆-韦二氏综合征。CAPS是由一种基因突变引起,该基因突变导致患者体内产生过量的IL-β,从而引发持续炎症状态以及由此造成的组织损伤。CAPS患者可出现以下症状:虚弱乏力、皮疹、发热、头痛、关节疼痛和结膜炎。本病的临床表现可始于出生时或婴儿期,每天都可出现,并且可困扰患者终生。该症长期发展可产生严重或可能致命性的后果,包括耳聋、骨关节畸形、致视力下降的中枢神经系统损伤以及致肾衰竭和早期死亡的淀粉样变性。
这次Ilaris获准的依据是来自一项由3部分组成、为期1年的III期研究的结果。这项研究纳入了35例年龄介于9~74岁、疾病严重程度不同的CAPS患者。2009年6月4日发表于《新英格兰医学杂志》的研究结果显示,大多数患者对Ilaris的反应快速、完全且持续。该研究的第2部分比较了每2个月接受Ilaris治疗的患者与服用安慰剂的患者。结果显示,Ilaris组患者无1例(0/15)出现疾病突发,而安慰剂组16例患者中则有13例出现疾病突发(分别为0%对81%,P <0.001)。
在参与研究的患者中,Ilaris通常耐受性良好,除了所有可疑感染增加以外,不良事件无一致模式。2例患者出现严重不良事件:眩晕和下尿路感染。接受Ilaris治疗的患者所报道的最常见不良事件为鼻咽炎、腹泻、流感、头痛和恶心。没有发现长期治疗会影响不良事件的类型或发生频率。
Ilaris的给药方案是每8周一次,静脉注射。

责任编辑:admin


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